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 Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)

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Dana I. Campbell
Dana I. Campbell

Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) _
MessageSujet: Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)   Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) EmptyVen 1 Oct - 21:06

Cris et hurlements. Une belle femme blonde gueule toute sa haine sur un envoyé du gouvernement, qui tient une petite fille blonde dans les mains. Dans l’embrasure de la porte, un jeune garçon d’environ quatorze ans, blond aux yeux bleus également, s’interpose avec un air revêche.
« Lâchez ma petite sœur ! »
« Laissez-la, c’est ma fille, nom de dieu ! »
« Je ne fais qu’appliquer la loi. »
« Mais je l’emmerde, votre loi ! Rendez-moi ma fille ! »
Peine perdue. L’homme du gouvernement, caché sous son chapeau, esquive non dans difficulté la femme qui lui barre la route comme une furie, et cale devant le regard du jeune adolescent furibond.
« Pousses-toi, avant que je ne t’embarque également. »
« Oh, mais faites, comme ça je pourrais m’évader une fois de plus de votre centre prétendument inviolable. »
Retenant à grand-peine un soupir méprisant, l’homme du gouvernement pousse le jeune garçon pour passer et quitte les lieux sous les hurlements de rage de la mère, qui hurle qu’elle veut qu’on lui rende sa fille, et qu’on lui a déjà pris un fils, et que le gouvernement est pourri … Elle hurle sa colère.


Eryn se redresse brusquement, manquant d’air, bloquée sur un hurlement muet. Toussant et crachant, repliée sur elle-même, elle parvient à récupérer assez d’oxygène pour relever la tête et essuyer les larmes de ses yeux. Puis laisser lourdement retomber sa tête blonde sur l’oreiller. Quel horreur, ce cauchemar. Il devenait récurrent, en plus. Dommage qu’elle ne puisse pas mettre des noms sur ces visages qu’elle n’entrevoyait qu’à moitié. Mais à chaque fois, son rêve lui apprenait ce qu’elle savait déjà, à savoir que le gouvernement l’avait arraché à une famille aimante et protectrice, lui volant également un grand frère inconnu, pour la précipiter dans le monde dit normal, chez les Withmore, où son passé était plus que tumultueux. Tournant la tête vers le réveil, elle y lut huit heures du matin, et poussa un nouveau soupir. Nath avait du partir bosser dans son salon de tatouage où on l’employait à mi-temps, certainement. Dommage, l’idée de rester seule la désolait un peu. Elle se leva, attrapant une robe de chambre pour se couvrir puisqu’elle était très frileuse – pas chiante la miss, non, pas du tout XD – elle quitta la pièce pour s’avancer dans le couloir. Personne. Ou presque, vu qu’un ronflement semblait provenir du salon. S’avançant un peu, Eryn eut la surprise de voir le chien de son frère vautré sur un canapé, ronflant joyeusement. Bah, pourquoi ne l’avait-il pas pris pour aller bosser ? Haussant les épaules, elle avisa le papier posé sur la table, et s’y dirigea, réveillant du même coup le chien qui, reconnaissant une odeur amie, ne daigna pas descendre du vieux canapé défoncé que Nathaniel lui avait gracieusement laissé comme lit. Au chien, hein. Attrapant la feuille volante, la blonde alla s’asseoir dans le canapé près du chien qui grogna pour lui dire bonjour, posant tout naturellement sa grosse tête sur ses jambes sans qu’elle ne bronche et la déplia – la feuille, pas la grosse tête XD – pour la lire.

« Salut ma beauté !
Kévin est malade, le patron m’a appelé pour que je le remplace ce matin. Je serai de retour entre midi et une heure, alors en attendant ne fais pas de bêtises, mini-marmotte ! Tu sais que tu es trop mignonne quand tu dors ? Ta frimousse est à croquer. Fenrir a eu la flemme de se lever ce matin, aussi je te le laisse, ça te fera une bonne protection si un méchant bonhomme veut rentrer dans l’appartement. Si tu as un problème, tu m’appelles. Mais bon, de toute manière, je vais essayer de m’en aller avant midi, ça devient l’horreur, ce travail, avec toutes les midinettes qui me reconnaissent comme le joli chanteur du bar et qui gloussent dans mes oreilles ! Au secours.
Ton désaxé qui t’aime. »


Un petit sourire éclaira le visage de la blonde, amusée. Comment ça, sa frimousse était à croquer ? Et lui alors, il se croyait en reste, peut-être, avec son air tout angélique et tout fragile de quand il dormait ? Elle apprécia moins la suite, à savoir que des demoiselles lui tournaient autour. Eh oh bandes de pétasses, Nath est peut-être son frère adoptif, mais c’est SON chéri, nom de dieu ça va saigner ! Posant la lettre sur le ventre du chien – qui était étalé comme un carpette sur le canapé – sans que ce dernier ne bronche, elle ouvrit une lettre à son nom, envoyée par la boîte pour laquelle elle posait. Alors, un salaire ou un nouvel appartement ? Bingo, les deux. Elle sortit le chèque et le posa sur la table basse, puis la lettre qui lui parlait d’un nouvel appartement dans les quartiers plus friqués de la ville. Ca ne leur plaisait vraiment pas, hein, que leur modèle photographique vive chez les désaxés. Oh, bah ils s’y feront bien vite. Déchirant la lettre après avoir regardé l’emplacement de la maison, Eryn en fit une boule compacte qu’elle balança dans la poubelle. Yeah, panier ! Gratouillant la tête du chien, elle se dit qu’il serait peut-être temps de s’habiller. Non pas de manger, parce que manger le matin, c’est tout un exploit pour elle, mais de s’habiller, parce que bon, hein.

Poussant le gros toutou, Eryn retourna dans sa chambre pour fouiller dans ses placards, voulant se trouver un truc chaud à mettre. Parce qu’il faisait sacrément froid ici, en fait. Et si elle allait voir Nath au travail ? Elle se voyait bien débarquer et planter là toutes les groupies de son frangin, juste pour les rendre jalouses. Ah, bah ouais, sacrément possessive, la Eryn ! Prenant une douche brûlante très rapidement, elle gicla vite hors de l’eau pour se sécher et se couvrir très chaudement. Certes le redoux commençait, mais quel pèle, les enfants, quel froid de canard ! Retournant dans la cuisine, elle récupéra un truc à grignoter et retourna se vautrer à côté de Fenrir qui, lui, n’avait pas bougé, mais qui reposa sa tête sur ses jambes quand elle se rassit. Ca va le chien, pas trop dure la vie ? Gratouillant la tête du chien, elle avala sans conviction ce qu’elle avait pris dans le frigo. Elle, le matin, elle ne mange pas, mais bon, après Nath lui fait le coup du garçon inquiet de voir sa sœur toute pâle … Et ça marchait à tous les coups. Alors pour qu’il arrête de la prendre par les sentiments et la culpabilité, elle mâchonnait vaguement ce qu’elle trouvait, et puis voilà quoi. Mais comme d’habitude, elle ne finit pas le petit machin qu’elle avait pris au frigo, et il finit dans le ventre du chien, beaucoup trop content de cette opportunité. Puis finalement, là, vautrée sur le canapé avec le chien squattant impunément ses jambes, Eryn avait la flemme de se lever pour aller voir son frère. Il lui fallait juste un peu de motivation. Oui, c’est ça, motivation.

C’est ça, ouais.

Derrière la porte, il y eut un bruit, et Eryn se redressa brusquement, faisant sursauter le chien, toujours vautrée sur elle. Un peu perdue, la blonde tourna la tête pour regarder l’heure à l’horloge murale, et se rendre compte qu’il était midi trente. Hein, quoi ?! Merde, elle s’était endormie sur le chien, et ce dernier, pas contre, n’avait pas bronché outre mesure … Se frottant les yeux, elle tendit son attention vers la porte pour savoir qui arrivait. Oh, si Fenrir le pot de colle baveux ne bronchait pas, ça devait être Nathaniel, certainement, ou un de ses potes. Si c’était Nath, il allait adorer sa bouille de mini-marmotte qui se réveille juste. Ah mais ce n’est pas de sa faute, c’est le froid, puis elle hiberne, voilà. Vous savez, mettre le chocolat dans le papier alu, c’est bien plus dur que ce qu’on vous dit dans la pub, hein ! Poussant le chien, Eryn se releva et s’étira, faisant craquer ses muscles engourdis par le froid. Ouh, mais quelle frileuse, ça mérite un bon gros câlin pour se remettre d’aplomb tout ça, hein Nathaniel ? Enfin bref. Cessant de s’étirer, elle eut la surprise de voir bondir le chien du canapé vers la porte, comme s’il était levé depuis longtemps. Ouah, il est rapide pour émerger, le toutou. La petite blonde, elle, nageait encore dans le coton, personnellement, et entendait bien se rendormir, collée contre un autre truc tout chaud, plus confortable qu’un toutou qui ronronne comme un poêle à bois … Le chien, donc, se jeta dans les pattes du nouvel arrivant, Nathaniel bien entendu, sous le regard éberlué – et endormi, hein, je précise pour ceux qui n’ont pas encore compris – de la mannequin.

« Fenrir, tu n’es qu’un ignoble faux-cul ! T’as passé ta nuit à dormir, puis ta matinée à ronfler sur mes jambes, et là tu veux nous faire croire que tu surveilles la maison depuis son départ ? Tu n’es qu’un … Qu’un … Sale cabot, voilà. »

Ouh mes aïeux, mais quelle menace à crever. Puis merde hein, voilà, elle se lève, faut pas trop lui en demander d’un coup. Etouffant un nouveau bâillement – explications inutiles je pense – elle se dirigea vers son frangin chéri d’amour avec l’envie de le prendre dans ses bras … Avant de s’arrêter devant lui, faussement énervée. Mais avec sa tête de mini-marmotte qui sort du lit, ouh que c’est effrayant, ça.

« Dites-donc, jeune homme ! J’espère au moins qu’elles étaient mignonnes, les filles qui vous tournaient autour ! Alors moi, je me gèle toute seule chez moi avec un chauffage central très poilu mais pas très chaud en guise de garde du corps baveux à longues dents, pendant que monsieur se fait draguer par de jolies donzelles toute la matinée ? Faites gaffe, monsieur Withmore, je pourrais devenir jalouse ! »

Ouais, ou alors tu l’es déjà, espèce de mauvais esprit. Croisant les bras comme si elle était vexée, elle sentit qu’elle avait – encore – froid, mais quelle emmerdeuse cette blonde. Finalement elle releva la tête vers son frère, l’air profondément blessée – et très faux aussi, bien sûr – avant d’arguer d’une voix pitoyable que :

« Puis quand même, j’ai froid moi, tu pourrais me faire un câlin quand même ! »
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Isis E. Shredder
Isis E. Shredder

Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) _
MessageSujet: Re: Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)   Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) EmptyVen 1 Oct - 22:09

« Alors, vous le voulez où, ce tatouage ? »
« Euh, tout en bas du dos, ça vous gênerait ? Au fait, c’était vous le beau chanteur du bar ? »
« Sérieusement ? Oui ça me gênerait, et de plus ma copine me ferait la gueule si elle venait à l’apprendre. Je vous suggère donc de vous rediriger vers le patron, il sera ravi, lui, de tatouer une jolie fille. Quant au chanteur du bar, euh, non, c’était mon petit frère. »
« Nathaniel, mais qu’est-ce que tu racontes ! »
« Rien d’autre que la vérité, ma copine pèterai une méga crise si elle apprenait ça, moi j’aime pas tatouer autre part que sur les omoplates, dans la nuque, sur les épaules, les bras et les jambes, et … Euh non, c’est tout. »
« Espèce de boulet va. »
« Je te renvoie le compliment ! »
« Et mon tatouage … ? »
« Le patron, j’ai dit ! De toute façon, il est midi, j’ai fini ma matinée. J’ai dit à Eryn que je rentrais entre midi et une heure, je rentre en midi et une heure, c’est tout, patron. »
« Pff, c’est ça, files, grande tâche, ta sœur pourrait t’attendre. Demain, mêmes heures ? »


Avec un sourire, Nathaniel songea que si son patron avait su qu’Eryn était plus qu’une sœur, et que les deux Withmore entretenaient comme qui dirait un lien très fort, il se la serait sûrement bouclée. Il nettoya ses aiguilles, reboucha ses flacons d’encre, retira ses gants, rangea ses petites affaires quoi, puis se leva. Passant dans l’arrière boutique, il récupéra son habituel sac à dos et sa veste qu’il enfila, tenant son sac par une bretelle. Revenant dans la pièce principale, il discuta encore un peu avec son patron et la cliente, puis salua en annonçant qu’il était d’accord pour faire les mêmes horaires le lendemain, et quitta la petite boutique en balançant son sac sur une de ses épaules, sortant un iPod et des écouteurs de sa poche en passant la porte. Passant devant la vitrine luisante, il jeta un coup d’œil à son reflet, cette vision lui tirant un léger sourire. Il était de grande taille, vêtu d’un jean noir, sale et déchiré auquel pendaient des tas de chaines et de sangles et sur lequel Ambre, sa styliste de petite sœur, s’était éclatée à coudre quelques fermetures Eclair totalement inutiles mais vachement classe. Sa veste était ouverte sur un tee-shirt des Sex Pistols, sur lequel on pouvait lire le célèbre « God save the queen ». Oui, un tee-shirt. Non, il ne se caillait pas, parce que si vous ne le saviez pas, Nathaniel, contrairement à sa petite sœur Eryn, était un chauffage à lui tout seul, et qui est la première personne à bénéficier de la chaleur d’un radiateur ? Bah le radiateur lui-même. Pour compléter son look, il portait une paire de Rangers noires, un collier à piques et le bracelet assorti, ainsi qu’une paire de mitaines noires, histoire de ne pas sortir du lot. En fait, les seules couleurs de ses fringues venaient de son tee-shirt, orné du drapeau anglais, et de sa veste rouge foncée et mi-longue, ornée, bien sûr, du logo de l’anarchie. Ah, et des pins qui ornaient toutes ses fringues, autant sa veste que son pantalon ou son sac, quasiment noyé sous les badges et les inscriptions faites au blanco par une Ambre perfectionniste. Quelle sœur parfaite, cette Ambre ! Marchant à grands pas dans la rue, Nathaniel se surprit à s’apprêter à siffler Fenrir, se rappelant toujours au dernier moment que son gros toutou était resté avec Eryn pour la protéger en cas de grand méchant qui vient tout taper. Ouais bon, à l’intérieur même de l’appart, on pouvait appeler ça de la paranoïa, mais dans le quartier qu’ils habitaient, mieux valait être trop prudent que pas assez, n’est-ce pas ? Pensant vaguement à sa matinée, Nathaniel sortit son portable de sa poche. Il était parti vers sept heures pour arriver à la demi à la boutique, tout préparer et ouvrir, s’occupant des premiers tatouages, puis avait profité d’une pause d’une dizaine de minutes quand son patron était arrivé, vers dix heures trente, pour envoyer un texto à Eryn, gémissant qu’il se faisait tourner autour par des filles, qu’il en avait déjà marre et qu’il espérait qu’elle passait déjà une bonne matinée. L’accusé de réception affichant un « en attente » laconique, il s’était alors dit qu’elle était sûrement encore endormie, bah oui, Eryn c’est une petite marmotte trop choupinette, mais là, à midi et quart – « sachant que Nathaniel est parti à midi de son travail, que le trajet entre sa maison et son boulot dure une demi-heure à pied et qu’il actuellement à la moitié du chemin, quelle heure est-il ? », je vous présente un super énoncé de problème pour les CP et les CE1 – il commençait à se poser des questions en ne voyant pas arriver le second accusé de réception sensé annoncer que le message avait été envoyé. Fronçant les sourcils, légèrement inquiet, il accéléra le pas, anxieux à l’idée qu’il ait pu arriver quoi que ce soit à Eryn. Inutile d’expliquer qu’il s’inquiéter tellement qu’en à peine dix minutes, il fit le trajet qu’il effectuait habituellement en un quart d’heure. Lorsqu’il arriva dans le hall de l’immeuble, un peu essoufflé, il grimpa les marches quatre à quatre, sortant les clés de son sac avec une rapidité que confère l’habitude. Il ouvrit la porte rapidement, et poussa la porte, prenant son sac par une bretelle en fermant derrière lui tout en enlevant s veste. Nathaniel posa le tout dans le vestibule sans daigner s’arrêter et entra d’un pas vif dans le salon. Immédiatement, Fenrir fonça vers lui, lui faisant la fête avec un amour de chien qui voit son maître depuis dix ans rentrer à la maison. Cela valut au chien une remarque acide d’Eryn, comme quoi il passait sa journée à ronfler et se faisait ensuite passer pour un toutou toujours à l’affut. Avec un sourire, Nathaniel se tourna vers la jeune fille, qui se planta devant lui, l’air faussement sévère. Elle aborda immédiatement le sujet des donzelles qui tournaient autour de son aîné comme une volée de mouches autour de … Euh, comme une volée d’abeilles autour d’une fleur, c’est plus poétique et plus flatteur. Elle finit en élevant légèrement la voix, lui intimant de se méfier ou bien elle risquerait bien de devenir jalouse. Ah lala, super menace, il crevait de peur. Il s’apprêtait à répondre, amusé, quand elle reprit, gémissant qu’elle crevait de froid et qu’elle voulait un câlin. Oh mais ça, c’était tout à fait dans les possibilités du guitariste ! Avec un grand sourire, il referma ses bras nus sur elle, lui collant un baiser sur le front.

« Le voilà, ton gros câlin, ma petite Eryn. Et quant aux filles … Dès qu’elles veulent autre part que sur le dos, les bras ou les jambes, je les envoie vers mon patron, ça te rassure ? Et puis le chanteur du bar, moi, je vois pas de qui elles parlent. »

Il la serra un peu plus fort dans ses bras, puis la lâcha après avoir ébouriffé les cheveux de sa petite sœur, se dirigeant vers la cuisine. Il sortit deux bières du frigidaire, attrapa un décapsuleur et revint vers Eryn, lui tendant une bière. Il décapsula la sienne, puis se mit à boire au goulot en s’asseyant sur le canapé, observant sa petite sœur en souriant. Au bout d’une gorgée de bière bien glaciale, il posa sa bouteille sur la table basse, notant au passage que la lettre qu’il avait trouvé le matin même, envoyée par la boîte de la jeune fille, avait mystérieusement disparu, et que la corbeille semblait bizarrement plus remplie. Jetant un regard aux papiers qui jonchaient la table basse, il nota la présence d’un nouveau chèque au nom de sa sœur, devinant que c’était tout bêtement le contenu de l’enveloppe. Heureusement que ce n’était qu’un chèque, et pas la lettre qu’il avait peur de voir, à savoir un licenciement si elle ne se débarrassait pas du désaxé qui lui servait de garde du corps. D’ailleurs, il n’était pas sensé être vachement inquiet, lui ?

« Tu n’as pas allumé ton portable, aujourd’hui, ma petite marmotte ? Je t’ai envoyé un texto, ça m’a fait flipper de ne pas recevoir l’accusé de réception. C’est mon téléphone qui déconne ou, plus probable, tu viens de te réveiller et tu n’as pas encore touché le tien ? »

Une grosse tête vint se poser sur les jambes de Nathaniel, et il caressa en souriant son Fenrir entre les oreilles, amusé de voir le toutou fermer les yeux dans un air de délectation sans fin. Le gros chien finit par se vautrer sur les pieds de son maître, pensant sans doute lui réchauffer les pieds en ce froid hivernal, mais comme je vous l’ai dit, notre grand garde du corps n’a froid que quand Eryn ou Ambre lui fait la gueule, pratique non ?
D’ailleurs, Eryn, elle répondait quoi ?
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Dana I. Campbell
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Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) _
MessageSujet: Re: Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)   Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) EmptySam 2 Oct - 0:14

Hi mon Dieu, mais qu’il était mignon, cet ours en peluche énorme avec ses longs tifs et ses yeux noisettes ! Mais oui, on parle de Nathaniel, bande d’arriérés. Puis d’abord, Nathaniel, c’est son ours en peluche personnel, que cela convienne ou non à ses fans. Disons, à leurs fans respectifs. Parce que la simple idée d’une jolie rouquine tournant autour de son grand frère, avec un sourire enjôleur, en lui demandant un tatouage … Gruh, mais quel énervement. Un jour, elle le sentait bien, Eryn allait débarquer avec Fenrir pour demander un tatouage à son frère, et en profiter pour envoyer bouler les pétasses qui osaient lui tourner autour. Puis d’abord, de quel droit osait-il ne porter qu’un tee-shirt, hein ? Tout le monde pouvait admirer sa silhouette ô combien svelte et magnifique, mais en plus, et c’était bien le pire, il n’attrapait même pas froid, ce vil nounours, alors qu’elle-même sortait couverte comme un ours polaire et réussissait à choper froid. Les lois de la nature sont vraiment dégueulasses, dans le fond, hein. Finissant son laïus éploré, d’abord sur le vil cabot qui se roulait au sol en écrasant en beauté sa prestance, ensuite contre son frère en lui faisant bien comprendre qu’elle n’était qu’une grosse jalouse et qu’il était à elle, elle finit par avouer pitoyablement une chose que son frère savait déjà, malgré le fait qu’elle soit chaudement couverte et qu’elle porte une robe de chambre, à savoir que bon dieu, elle se gelait à mort et frôlait la chute de tension. Cette blonde alors, vraiment chochotte. Enfin bref, son frangin finit par enfin la prendre dans ses bras et la serrer comme un trésor, ce qui ne lui déplut pas du tout, comme vous pouvez vous l’imaginer. Ses bras étaient froids, pour ne pas dire glacés, mais elle s’en fichait éperdument, et avait même réussi l’exploit de caler sa tête contre le cou de son amour de grand frère, les yeux fermés. Notez que si elle avait pu ronronner, on aurait entendu qu’elle. Oh que oui, mini-marmotte, elle allait se rendormir aussi sec, si ça continuait ainsi. Mais après avoir embrassé son front, Nath ébouriffa sa tignasse – eh, mes cheveux è_é ! – et la lâcha pour aller dans la cuisine. Mais, et moi ? Avant qu’elle n’ait eu le temps de protester mollement, il revint avec deux bières et lui en tendit une. Sans se poser de questions, la miss alla reposer sa bière dans le frigo, et revint de la cuisine avec un café bouillant. Eh bah ouais hein, on est frileuses ou on ne l’est pas, mes petits amis. Se vautrant à côté de son frère, elle posa sa tasse sur la table et se colla à son ours en peluche personnel. Nyah que je t’aime, bon dieu.

« Dis, Nath … »

Deux options. La première, c’est ‘est-ce que tu m’aimes’, question implicitement sous-entendue, bien évidemment. La seconde, c’est une question vraiment débile, mais dont la réponse avait quand même une importance. Se calant contre son frère, la tête sur son épaule, elle attrapa une de ses longues mèches et commença à l’enrouler autour de son doigt. Ouh que c’est mignon, bon dieu.

« Si un jour je viens à ton salon de tatouage, tu me laisserais faire un massacre de toutes celles qui te tournent autour ? Comme ça vous auriez de la recharge pour le rouge, c’est un bon point, non ? »

Ouais, bon, ALLEZ LA FERME ERYN. Esquissant un petit sourire, la blonde tendit la main vers sa tasse de café, se brûla les doigts, n’en eut cure, et avala une gorgée brûlante. Ah mon dieu mais que ça fait du bien, un truc bien chaud quand on se pèle. Reposant la tasse, elle se recala contre l’épaule de son frère, écoutant d’une oreille distraite ce qu’il lui disait. Ah bah ouais, elle a prévu de se rendormir, mini-marmotte, l’hibernation hivernale n’est pas finie vous savez ! Néanmoins, elle rouvrit les yeux en sentant que son frère s’était inquiété comme un malade. Ah, il lui avait envoyé deux textos sans réponse ? Se sentant vaguement coupable, Eryn sortit son téléphone de sa poche, et fixa la machine éteinte. Elle l’alluma rapidement, et se retrouva face à trois messages qui patientaient gentiment en attendant qu’elle daigne les ouvrir. Nath qui lui disait que des filles lui tournaient autour, Nath qui lui demandait si elle allait bien, et son patron qui confirmait un rendez-vous en glissant astucieusement l’appartement à louer. Grognant brusquement, elle effaça le dernier message, non sans renvoyer un texto de remerciement au patron pour la confirmation, sans lui parler de l’appartement. Non, elle n’irait pas, bordel, rien ne sert de la relancer incessamment, sinon elle finirait par s’énerver et l’envoyer se faire foutre. Refermant l’objet, elle le balança sur la table, et se tourna vers son frère pour poser un bisou tout chaud – café effet XD – sur sa joue toute froide.

« Désolée de t’avoir inquiété pour rien, Nath. Je me suis levée à huit heures, puis je me suis rendormie avec le chien sur les genoux. C’est toi qui m’as réveillée en rentrant. Il vaut mieux, ce cabot ronfle tellement fort que j’en ai mal à l’oreille. Bon, je me moque de lui, c’est vrai, mais c’était sympa de sa part de me laisser partager son canapé. Gentil Fenrir. »

Bien conscient qu’on parlait de lui, le cabot se releva pour poser sa tête sur les jambes d’Eryn, semblant attendre qu’on le caresse, ce qu’elle fit bien volontiers. Ah, Fenrir, le seul cabot qui avait le mérite de ne pas lui faire peur et d’être l’unique bestiole à avoir le droit de baver sur ses fringues sans qu’elle ne s’en offusque. Complètement attendrie par ce gros monstre, capable de se transformer autant en bonbon gluant tout plein qu’en gros malabar qui grogne et aboie quand on s’approche de ses maîtres, la jeune blondinette laissa échapper LA phrase qu’elle s’était promise de ne pas prononcer, pour ne pas inquiéter son frère pour si peu.

« Hein, gros monstre. Même mon mauvais rêve a eu peur de toi, il est parti ventre à terre quand tu as commencé à ronfler comme une chaudière. Je vais peut-être te garder finalement, énorme boule de poils. »

Oups.
Se mordant la lèvre, Eryn se rendit compte que cette simple phrase avait le don de faire flipper son frère, qui l’attrapait alors par les sentiments jusqu’à ce qu’elle lui avoue ce qui n’allait pas. Et qu’est-ce qu’elle lui dirait ? Désolée, je suis poursuivie par un méchant cauchemar qui me montre en boucle le moment où ma mère gueulait pour que le connard du gouvernement ne m’emporte pas avec lui. Rapidement, elle commença à rassembler des idées pour répondre à son frère, avant que la dure réalité ne la rattrape comme un coup de poing dans l’estomac. Elle faisait ce cauchemar à chaque fois qu’elle était seule, et quand elle se réveillait en pleurant, elle restait bloquée sur un hurlement muet et une impression grandissante de frustration. Et elle savait bien pourquoi, même si elle refusait de se l’avouer. Elle combattait deux pensées égoïstes, la première étant qu’on l’avait arraché à une famille qui aurait pu l’aimer bien plus que les parents Withmore, la seconde étant que si ça ne s’était pas passé comme ça, elle n’aurait jamais rencontré Nathaniel. Poussant un profond soupir, elle sentit monter en elle une bête envie de pleurer, qu’elle jugula du mieux qu’elle pouvait, en baissant la tête pour rabattre ses tifs blonds devant son visage. Pour qu’il ne voie pas son malaise, même s’il devait le sentir. Finalement, sentant des larmes de rage piqueter ses yeux outremer, elle se colla à nouveau à son frère. Sauf que cette fois-ci, elle ne jouait plus la comédie.

« Nath … S’il te plait, serre-moi contre toi … »
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Isis E. Shredder
Isis E. Shredder

Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) _
MessageSujet: Re: Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)   Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) EmptySam 2 Oct - 17:48

Souriant de voir sa sœur se saisir de la bière pour disparaître quelques minutes dans la cuisine et en revenir en tenant une tasse de café probablement brûlant, à en juger par le mince filet de vapeur qui s’en élevait, Nathaniel se vautra donc dans le canapé. Il étouffa un bâillement en songeant que finalement, se lever à six heures en prenant garde à ne pas réveiller Eryn, se préparer avec toujours la même attention à ne faire aucun bruit, préparer café et tartines en évitant encore et toujours d’éveiller tout l’immeuble, foncer au boulot après s’être un peu battu avec Fenrir et passer la matinée à tatouer des motifs sur des peaux plus ou moins propres, ça finissait par être un peu fatigant. Il avait intérêt à demander à son patron, en fait, s’il ne pouvait pas changer un peu ses horaires parce que là, il se crevait inutilement. Mais d’un autre côté, ça lui permettait de passer l’après-midi avec Eryn … Eryn qui s’asseyait contre lui, posant sa tête sur l’épaule de son frère sans prendre garde au collier à piques qu’il portait. Mais non, ne croyez pas qu’il aurait pu lui crever un œil, les piques faisaient à peine deux centimètres ! Cela dit Nathaniel se pencha tout de même en avant en reposant son collier et le bracelet assorti, préférant éviter de griffer sa marmotte rien qu’à lui. Mon dieu mais quel couple pas naturel, une marmotte et un ours ! Vous imaginez le gamin, vous ? Une espèce de machin qui hiberne tout le temps, vu que les parents sont deux gros dormeurs, qui a jamais froid et puis qui sent toujours le chocolat, ce serait trop choupi non ? Nathaniel se pencha en arrière, se vautrant cette fois-ci vraiment dans le canapé, à tel point qu’il ne put résister à la tentation de mettre un pied sur la table, faisant toutefois gaffe à ne pas marcher sur sa bière ou sur le chèque, parce qu’un bout de papier trempé – bah oui, il neige dehors –, je ne suis pas vraiment sûre que l’Ecureuil accepte de l’encaisser. Pendant qu’il luttait intérieurement pour ne pas passer pour un gros romantique en caressant les cheveux d’Eryn – bon d’un autre côté, chanter Still Loving You à sa petite sœur, ça le fait pas tout à fait hein –, celle-ci reprit la parole, commençant par attirer son attention à l’aide d’un ‘dis, Nath …’ qui l’inquiéta immédiatement. La petite bouille qu’elle tirait ne fit qu’augmenter l’anxiété du grand brun, qui la regarda en fronçant légèrement les sourcils, prêt à la prendre dans ses bras. Sauf qu’il éclata de rire lorsqu’elle demanda, de sa voix triste, si elle pouvait venir faire un massacre au salon de tatouage avec toutes les filles qui lui tournaient autour.

« Oh ma marmotte, t’es trop mignonne ! Bien sûr que tu peux, si ça te fais plaisir, parce que tout ce qui te fais plaisir, t’as le droit de le faire, je m’occupe de ceux qui t’embêtent. »

Amusé et ému, il lui colla un nouveau petit bisou sur le front, ne pouvant se retenir de caresser les cheveux de sa sœur – L’Oréal Paris, toujours plus beaux, toujours plus doux, toujours plus attirants ! – puis enchaîna sur son inquiétude à cause des messages. Sans répondre, la jolie blondinette sortit son téléphone d’une poche, l’air visiblement encore pas réveillée, et regarda ses messages, tandis que son aîné jouait avec Fenrir, lui gratouillant la tête. Les messages de sa sœur ne le concernaient pas, ça il l’avait appris quand il avait voulu lui cacher une lettre, aussi il ne voyait pas l’intérêt de réclamer des précisions ou de jeter un coup d’œil. Lorsqu’il entendit le tip-tip des touches cesser, il se redressa, pile à temps pour que sa sœur lui claque un baiser sur la joue. Solaklass. x) Eryn s’excusa, expliquant qu’elle avait passé la matinée à pioncer avec le chien comme couverture, sauf qu’une tête de Fenrir, ça vous mouille au lieu de vous réchauffer. Entendant son nom, le molosse se releva, posant sa grosse tête sur les genoux d’Eryn, sous le regard amusé de Nathaniel qui en profita pour étirer ses longues jambes. Eryn continua, évoquant soudain un mauvais rêve. Cette annonce eut pour effet de faire tourner la tête à Nathaniel, qui se mit à fixer sa sœur. Il aurait bien voulu croiser son regard, mais Eryn avait caché son visage sous un rideau de cheveux, et Nathaniel connaissait assez bien sa cadette pour savoir que si elle le faisait, ce n’était pas pour qu’il écarte sa tignasse blonde. Il se renfonça donc dans le canapé, tandis que la jeune mannequin se collait à nouveau contre lui, lui demandant à nouveau de la prendre dans ses bras – mais cette fois Nathaniel comprit bien que ce n’était pas pour plaisanter, et qu’elle avait vraiment besoin d’un contact. Sans protester le moins du monde – de toute façon il adorait prendre Eryn dans ses bras, cette espèce de gros nounours totalement dévoué à la jolie blondinette –, il passa donc un bras autour des épaules de la jeune femme, la serrant tendrement contre lui. De son autre main, il caressa le front de sa sœur, lui dégageant le visage tout en reprenant la parole d’une voix tendre que seules Eryn et Ambre lui connaissaient :

« Tu as fais un cauchemar, Eryn ? Ca a pas l’air d’aller bien fort, toi … Tu veux que j’appelle ton boulot pour leur dire que tu es malade ? Si tu ne te sens pas bien, ça ne sers à rien d’y aller, cet idiot de producteur va encore gueuler que tu ne respire pas la joie, ce à quoi je vais encore lui répondre que tu as sûrement une vie autrement moins gaie que la sienne, et il va encore argumenter qu’en traînant avec un désaxé, c’est normal, ça finira comme d’habitude par des cris et j’ai pas envie que ça te plombe encore le moral, vu que ça a déjà pas l’air d’aller bien. »

Il la serra un peu plus fort contre lui, comme s’il craignait de la voir disparaître. Comme si ? Non, la plus grande peur de Nathaniel était bien évidemment de perdre l’une de ses sœurs, autant Ambre qu’Eryn car il tenait aux deux comme à la prunelle de ses yeux. Plus, même, vu qu’il aurait préféré être aveugle plutôt que de se disputer avec l’une des deux Withmore. Inquiet pour Eryn, Nathaniel se comportait avec elle comme un papa surprotecteur, ou plutôt comme un grand frère doublé d’un petit ami ultra surprotecteur. Bon, d’un certain côté, c’était juste ce qu’il était au naturel, sauf que là, anxieux à l’idée que sa sœur adoré puisse être malheureuse, peut-être même à cause de lui et de sa sale condition de désaxé, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver une folle envie de hurler et de frapper tous ceux qui faisaient du mal à son Eryn, même si ça impliquait qu’il se balance à lui-même un coup de poing dans la gueule. Serrant légèrement les dents, Nathaniel détourna le regard, levant sa main libre pour mordiller distraitement l’ongle de son pouce tout en fixant un point quelconque dans la pièce. Avec un peu de chance, Eryn ne noterait pas son trouble, et n’en arriverait pas à la conclusion qu’il se pensait responsable de ses mal- … Non, c’était ridicule. Il connaissait trop bien sa sœur pour savoir qu’elle le comprendrait tout de suite, et qu’elle aurait préféré qu’il lui en parle, mais lui aurait désiré lui cacher cette ‘faiblesse’. Il était sensé être le garde du corps, le grand frère, la pile électrique toujours de bonne humeur qui console sa sœur, pas une espèce de chewing-gum abandonné dans un canapé qui dégoulinait de manque de confiance en soi, et encore moins un crétin égocentrique qui se pensait au centre du monde entier. Serrant encore les dents, il se tourna vers Eryn pour lui faire un sourire tendre, cachant tant bien que mal son malaise.

« J’espère qu’il n’était pas trop grave, ce mauvais rêve. Je n’aime pas te voir triste … T’es mon Eryn, et l’idée que tu puisses être malheureuse, ça me rend malheureux moi aussi. Si ça peut te faire sourire, moi je veux bien me déguiser en Jimi Hendrix ou en Marilyn Monroe et sortir dans la rue en chantant du Def Leppard, tu sais. »
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Dana I. Campbell
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Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) _
MessageSujet: Re: Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)   Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) EmptyDim 3 Oct - 21:53

Ah quelle belle bande de larves. Regardez-moi ça, ces deux êtres vautrés sur le canapé, le premier qui avait négligemment posé ses pieds sur la table, et la seconde qui continuait tranquillement sa nuit dans les bras du premier qui lui caressait les cheveux. Miss marmotte, si bien surnommée par son frère, se laissait faire sans broncher. Elle avait passé une sale nuit, il fallait bien l’avouer. Déjà, elle était rentrée hyper tard de la séance photo, avait un peu abîmé un mec qui avait tenté de l’accoster familièrement quand elle avait voulu rentrer chez elle, avait certainement réveillé son frère en rentrant, avait vaguement entendu son frère se lever pour aller bosser, puis avait passé la nuit à cauchemarder de sa famille biologique, avant de se rendormir sur le chien. On peut donc en conclure qu’elle rendait les armes et que son frangin chéri lui servirait à merveille d’oreiller et de couette. Mh, à quand la séance housse de couette ? Enfin bon bref, vous êtes un peu jeunes pour lire ça, retournez jouer avec vos Barbie mes chéries. Bref. Confortablement calée contre l’épaule, ma foi fort glaciale, de son grand frère – et petit ami au passage, hein – Eryn avait fermé les yeux, se contentant de répondre laconiquement à ses questions, écoutant le rythme de son souffle et les battements de son cœur. Ce qui embêtait plus que tout la jeune mannequin, mais quand même moins que le fait que son frangin chéri en prenne plein la gueule à cause de son statut de désaxé, était de savoir que des midinettes lui tournaient autour en agitant violemment les sourcils. Et qu’elle ne pouvait rien faire contre ça, si ce n’était se pointer un jour au travail de son frère pour apprendre les mots amour et loyautés aux pétasses qui réussissaient à la faire entrer dans des crises de jalousies impressionnantes, alors que Nath l’assurait que ça l’emmerdait plus qu’autre chose que des nanas lui tournent autour. Raison pour laquelle la blonde demanda innocemment – ouais bien sûr – à son frère si ça ne le dérangeait pas qu’elle vienne massacrer ces poufiasses. Contre toute attente, il se mit à rire, avant de poser un nouveau bisou tout froid sur son front, et d’arguer qu’il la protègerait si elle le faisait. Ah ouais, sérieux ? Chouette, fais gaffe, Nathaniel, tu viens de lancer une bombe atomique, là.

« Merci de ton soutien, mon cœur. Reste à savoir si je les tuerai en bloquant leur chi, ou si j’utiliserai un revolver. Tout ça se discute. Tiens, qui c’est qui est parti sans se raser, ce matin ? N’empêche, ça te va bien, ça te donne un genre de mauvais garçon. »

Tout cela en caressant la barbe naissante et piquante de son chéri rien qu’à elle, gaffe où elle montre les dents. Lorsqu’il évoqua ses deux sms, la miss, légèrement coupable, sortit l’appareil pour lire ses textos et grogner en voyant celui de son éphémère patron. Finalement, elle posa l’appareil sur la petite table en se collant à nouveau à son frangin, après lui avoir claqué un baiser sur la joue. Son attention fut encore détournée par Fenrir, trop content qu’on parle de lui, et qui récoltait son lot quotidien de caresses. Pas radine pour un sou, et reconnaissante au chien de lui avoir tenu compagnie, la petite blonde s’éloigna de son frère pour couvrir l’animal baveux de caresses, pendant qu’il la regardait d’un air complètement extatique. Pff, non mais celui-là, alors. Rentrant dans le jeu du chien, Eryn commença à lui parler, avant d’avouer tout à propos qu’elle avait fait un cauchemar. Et brusquement, elle sentit son frère se crisper à côté d’elle, et se tourner vers elle pour voir ses réactions. Rien à faire, la miss avait rabattu ses cheveux devant elle, comme un rideau, empêchant quiconque de voir son visage. Ses parents. Sa famille. Il fallait qu’elle arrête de penser à ça. Mais on ne peut pas s’empêcher de rêver, hein ? Contrôler son inconscient serait tellement facile, pourtant … Sentant des larmes involontaires monter lentement, la petite blonde prit le parti de se coller à nouveau contre son frère, en quête de chaleur et de contact. Accédant immédiatement à sa requête, le grand désaxé la prit dans ses bras et la serra tendrement, tout en prenant la parole d’une voix tendre et trop mignonne. Mais ce que disait son frère ne lui plaisait pas, qu’il prenne ou non sa voix de tombeur charmeur. En guise de réponse, la jolie blonde lâcha un grognement peu sympathique avant de prendre la parole.

« Lui aussi il m’emmerde, sérieux. De quel droit ose-t-il mettre son sale nez dans ma vie, hein ? Je traîne avec un désaxé si je veux, enfin là on peut plutôt dire que je traîne avec plusieurs désaxés si je veux, et je j’ai envoie d’avoir un désaxé comme petit ami, je ne vois pas en quoi ça le regarde. Qu’il se contente de me payer au lieu de venir me faire chier toutes les cinq minutes avec ses baraques et ses machins. Qu’il les propose donc aux contestataires qui lui servent de potes au lieu de me pourrir la vie. »

Bon ok, alors, ça c’est fait. Mais bizarrement, Nath la serra un peu plus contre lui, comme s’il avait peur de la voir s’envoler. Quelle idée étrange ! Après tout, Eryn était très bien ici. Son frère était un protecteur génial, et se révélait être un petit copain tout aussi génial, Fenrir se comportait en grosse carpette qui geint pour avoir sa part quotidienne de caresses, les amis de son frère étaient très sympathiques quoiqu’ayant un langage très cru qui la faisait beaucoup rire, bref, elle était heureuse. Si ce n’était ce cauchemar qui la poursuivait, mais qu’elle allait virer pour qu’il arrête de squatter son cerveau. Ah et son travail aussi, on lui demandait de bosser quasiment tout le temps, elle allait finir par craquer. Ah non, elle n’aimait pas du tout son travail, miss Withmore ! Elle leva la tête juste à temps pour le regarder lever son pouce à hauteur de sa bouche pour se mordiller l’ongle, signe qu’il était stressé. Sensible au stress de son frangin, la petite blonde préféra faire comme si elle n’avait rien vu, et referma ton bêtement les yeux. Quelle délicate attention, miss Withmore. Quand il se remit à parler, elle rouvrit les yeux pour le fixer, un peu apaisée. Le contact magique du grand frère amoureux, si c’est pas magnifique tout ça. Elle serait bien restée comme ça, dans les bras de son frère, en oubliant son travail. Mais bon, c’est malheureusement impossible, évidemment hein. Mais le pire était quand même de savoir qu’elle inquiétait son grand frère avec ses conneries, hein ! Mini-marmotte, pelotonnée dans les bras de son nounours en peluche de grand frère, esquissa un petit sourire, avant de se redresser juste un peu pour lui coller un bisou sur la joue.

« J’aurais du mal à imaginer mon si viril grand frère travesti en Marylin Monroe. Ca détruirait complètement l’image du grand protecteur prêt à s’en prendre plein la gueule pour protéger ceux qu’il aime. Laisse donc cette blondasse là où elle est. »

Elle passa à nouveau sa main dans le début de barbe tout piquant de son frère, avec un petit sourire attendri collé aux lèvres. Non, son frère en Marylin Monroe, quelle idée. Manson, à la limite, mais pas Monroe. Eh oui, parce que malgré sa gueule d’ange, miss Withmore avait une bonne culture punk rock. Avec un frère comme le sien, vous me direz, c’est un peu logique … Mais elle adorait parler de musique. D’ailleurs, si elle n’avait pas du tout arrêter pour s’occuper d’un Nathaniel très mal en point, elle aurait continué sa double licence histoire/musique, pour travailler comme historienne, sur les changements de styles musicaux, l’influence de la musique dans le monde … Eh, les chants révolutionnaires, pour pensez qu’ils naissent seuls ? Sans cesser de caresser la joue toute drue de son frère, Eryn décida de jouer franc jeu avec lui. Autant tout lui dire, et puis basta. Ce n’est qu’un rêve, hein, au final.

« Si tu veux tout savoir, je fais un rêve depuis plusieurs mois, toujours le même. Une scène de mon passé, le moment où les mecs du gouvernement viennent chercher la gamine de désaxée que je suis. Dans la scène, il y a trois personnes en plus de moi. Je suis dans les bras du type du gouvernement, il y a ma mère et mon frère, qui sont tous deux blonds aux yeux bleus. Mon frère doit avoir à peu près ton âge, puisqu’il a environ quatorze ans dans mon rêve, si je situe bien les dates. Il a un air revêche et méchant, et dit qu’il s’est déjà échappé du centre des orphelins plusieurs fois. Il dit ça parce que le mec le menace de l’emmener s’il ne se pousse pas de son chemin. Ma mère est une blonde magnifique, avec des yeux bleus magnétiques. Elle doit faire à peu près ma taille. Et elle, elle hurle qu’on lui a déjà pris un fils. Donc, j’ai une mère et deux frères. Puis après, ça finit toujours pareil. Ma mère se met à hurler, et moi je me réveille, bloquée sur un hurlement muet qui ne m’empêche pas de pleurer. »

Tout ça prononcé d’un ton très léger, quoi qu’emprunt d’une sacrée gravité. Laissant retomber son bras, la petite demoiselle reprit la parole, comme détachée.

« Tu sais, je l’ai déjà vue, ma mère. Ma vraie, je veux dire, ma génitrice. Je me baladais dans la rue avec ma … Enfin, avec ma mère adoptive. Et j’ai croisé son regard bleu profond. Je crois qu’elle m’a reconnue tout de suite, et que si elle l’avait pu, elle serait venue me chercher et serait repartie avec moi. Moi, j’ai juste ressenti comme une connexion, et mon empathie envers les désaxés n’a cessé de grandir depuis ce jour-là. C’est bizarre, quand même. Tu ne trouves pas ? »
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Isis E. Shredder
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Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) _
MessageSujet: Re: Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih)   Mini-marmotte très effrayante 8D. (Piwih) EmptyLun 4 Oct - 17:08

Lorsque Nathaniel annonça à sa sœur qu’il n’hésiterait pas à se teindre en blond, à porter des jupes, bref, à se travestir en Monroe pour la faire rire, elle se redressa en souriant, lui collant un petit baiser sur la joue. Elle venait pas te dire qu’elle piquait, cette joue ? Bah oui, quand on commence à huit heures, qu’on se lève à six heures et qu’on passe une heure à promener son chien, on a tellement la tête dans l’oreiller qu’on en oublie parfois de faire autre chose que prendre sa douche et manger, le matin. C’est dur d’être un homme. Amusée, Eryn répondit d’une voix attendrie que la vision de son frère déguisé en Marilyn Monroe, c’était exactement ce qu’elle ne pouvait pas imaginer, et elle ajouta au passage que ça détruirait totalement son image de gros malabar prêt à tout casser si on pose un poil de cheveu sur l’épaule de ses sœurs. Ce faisant, elle caressa tendrement la joue de son frère qui, devenant plus doux et tendre qu’un marshmallow – trop la classe ma pub. Et NON, les chamallow ne sont pas tendres, ce sont des victimes rancunières qui traumatisent leurs frères (et femmes) à coup de rose – quand il était en présence de l’une de ses sœurs, se laissa faire sans rien dire. Les ours ronronnent ? Non, mais s’il avait été un félin, ne me demandez pas lequel, je n’en ai aucune idée, nul doute qu’il aurait percé les tympans des voisins à force de faire vibrer ses cordes vocales ou je ne sais quoi. Tandis qu’il se laisser tripoter les joues comme un matou placide et habitué, Eryn commença à raconter son rêve, commençant en lui annonçant que cela faisait plusieurs mois qu’il revenait. Ah bah tiens, première nouvelle, elle lui cachait des trucs maintenant. Sans pouvoir s’empêcher de serrer légèrement les mâchoires, Nathaniel croisa le regard d’Eryn, l’écoutant continuer. Ainsi elle rêvait du moment où le gouvernement venait la chercher … Quand elle évoqua ce passage de son histoire, le grand brun ne put s’empêcher de penser que c’est ce qui aurait arrivé à ses enfants s’il avait fait sa vie avec Sarah. Et oui, le grand nounours s’en veut encore d’avoir laissé sa fiancée mourir, même s’il est désormais fol amoureux de sa petite sœur. Sans s’en rendre compte, il resserra encore son étreinte, comme pour s’assurer qu’Eryn était bien là, qu’elle ne le quitterait pas et surtout, qu’elle n’avait pas les bracelets à piques et les cheveux décolorés de Sarah. Chassant ces idées noires de sa tête, il se reconcentra sur ce que disait sa sœur, qui lui expliquait qu’elle avait donc deux frères, un de l’âge de Nath et l’autre … L’autre qu’elle n’avait jamais vu. Et le premier frère, apparemment, s’était déjà plusieurs fois enfui du centre des orphelins. Pff, il ne doit pas être si sécurisé, leur centre, si Jeff et un autre type s’en sont barrés, songea le brun en retenant un soupir. Eryn continua, expliquant que ce rêve lui donnait envie de pleurer. Elle se tut, cessant de caresser la joue de Nathaniel, qui ne répondit pas. Le ton de sa sœur était léger, mais il y décernait une gravité trop présente pour être feinte. De toute façon, il savait bien que la jeune mannequin était préoccupée par son passé, et il comprenait parfaitement son envie de retrouver ses parents. Et il était prêt à l’aider, quand bien même ça devait lui rappeler ses quelques années de vie commune avec Sarah et lui foutre le moral dans les chaussettes. Il leva la main, caressant la joue d’Eryn qui reprit, expliquant à son frère qu’elle avait déjà rencontré sa mère dans la rue, et que depuis, elle se sentait plus proche encore des désaxés. Mh, il imaginait qu’il n’était pas innocent là dedans non plus, avoir un grand frère qui n’est rien qu’un déchet de la société, ça peut vous en rapprocher aussi.

« Je ne trouve pas ça bizarre, moi. Tes parents sont des désaxés, ton grand frère aussi, et il a failli se marier avec une fille qui l’était aussi … J’ai du mal à me dire que si j’avais eut des enfants avec Sarah, ils nous les auraient enlevés, comme ça. On en avait beaucoup parlé, et sans même en avoir, on était déjà attachés à des enfants imaginaires. J’imagine que ta mère, en te voyant tenir la main à une autre femme, une femme à l’air riche et surtout pas sympa du tout, a du n’avoir qu’une seule envie, t’arracher des bras de cette femme. C’est ce que j’aurais ressenti, moi. Il me suffit déjà de voir un autre homme te toucher pour que j’ai envie de lui arracher la tête, alors mes enfants élevés par d’autres personnes sous prétexte que je suis désaxé, je n’ose même pas imaginer ce que ça me ferait ! »

Nathaniel eut un petit rire – faux, cela va de soi –, puis il se pencha pour attraper sa bière, se brûlant au passage les doigts contre la tasse brûlante d’Eryn. Sentant son ventre gronder – bah oui, c’est ça de partir tôt, on a faim tout aussi tôt –, Nathaniel se leva, tenant sa bouteille, après avoir posé un dernier baiser sur le front d’Eryn. Voyant son grand copain arrêter de fondre sur le canapé comme un bloc de neige au soleil, Fenrir se leva d’un bond, suivant le jeune homme qui se dirigea vers la cuisine en disant à Eryn qu’il avait faim et qu’il revenait. Posant sa bouteille sur la table, Nathaniel ouvrit le frigidaire, soupirant en voyant qu’il était bien parti pour devoir se faire à manger, vu qu’il n’y avait aucun reste à réchauffer. Non pas qu’il n’aimait pas faire la cuisine – bon si j’avoue, ça le gavait plus qu’autre chose, mais si Eryn le lui demandait, il était prêt à le faire sans râler – mais il n’avait pas envie de laisser sa sœur toute seule alors qu’elle n’était pas bien. Manque de chance, l’appel du ventre est un appel que tout être vivant normalement constitué ne peut ignorer, même un gros nounours qui a fait plusieurs séjours à l’hôpital. Avec un soupir, Nathaniel finit par refermer le frigo, attrapant une pomme dans la corbeille à fruits. Tant pis, il mangerait tout à l’heure. Fenrir le regardant avec des yeux de cocker – inutile de vous dire que ce genre de regard sur un chien-loup noir qui fait plus molosse qu’autre chose, ça parait assez déplacé –, Nathaniel posa sa pomme à côté de sa bouteille et ramassa la gamelle vide du chien, attrapant le paquet de croquettes pour donner sa ration du midi au toutou. Toutou qui, fout de joie en voyant à manger, ne trouva rien de mieux à faire que de se mettre sur ses pattes postérieures en prenant appui sur son maître. Manquant de peu de partir à la renverse – bah oui, trente kilos qui vous pousse d’un coup, c’est quand même pas rien –, le jeune homme recula d’un pas, obligeant Fenrir à retomber sur ses quatre paluches, avant de poser la gamelle devant le gros chien-loup qui se jeta aussitôt dessus. Récupérant sa pomme et sa bouteille, Nathaniel revint vers sa sœur, restant debout cette fois. Buvant une nouvelle gorgée de bière, il réfléchit à nouveau au rêve d’Eryn. Pourquoi elle ne lui en avait pas parlé plus tôt, d’ailleurs ? Il ne pouvait pas y faire grand-chose, mais ça fait toujours du bien de parler, non ? Et puis même, il était son grand nounours, toujours prêt à tout pour sa sœur, ne l’oublions pas. Comme se questionner intérieurement ne servait à rien, il ouvrit enfin la bouche, prononçant la question qui le tourmentait.

« Mais dis moi Eryn … Pourquoi est-ce que tu m’en as pas parlé avant ? Je veux dire, je sais bien que je peux rien y faire, mais je sais pas, tu n’étais pas obligée de garder ça pour toi ... Si tu veux, je peux essayer de t’aider à retrouver ta famille, j’ai peut-être des amis qui les connaissent, après tout, ils sont comme moi, non ? »

Comme lui ? Ah bah oui, ça continuait de lui faire bizarre de se dire que les parents de sa sœur – ouh c’est paradoxal de dire ça – étaient eux aussi des désaxés. Posant pomme et bière sur le canapé, il suivit Fenrir qui revenait en agitant la queue et passa derrière le canapé, et se pencha pour embrasser les cheveux d’Eryn, dans un élan de fraternité, ou plutôt d’amour, qui le faisait encore passer pour une espèce de machin tout dégoulinant de mièvrerie. Et ça se prétend anarchiste, ça ? x)
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