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 Gabriel Bowen.

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Gabriel Bowen
Gabriel Bowen

Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. EmptyVen 13 Aoû - 0:42

Gabriel Bowen
Personnage inventé

« Tout oiseau aime à s'entendre chanter. »
Gabriel Bowen. A_rathbone01
© Fleur de Neige.
    NOM •• Bowen.
    PRÉNOM •• Gabriel.
    ÂGE •• Vingt-six ans.
    ORIGINE •• Désaxée.
    CONDITION •• Pauvre.
    PARTI •• Neutre.
    MÉTIER(S) / ÉTUDES •• Musicien.

    AVATAR •• Jackson Rathbone.

    TAILLE •• 1m77.
    CORPULENCE •• Mince.
    PRINCIPAUX TRAITS DE CARACTÈRE •• Taciturne - Rêveur - Sarcastique - Intelligent - Misanthrope - Calme - Courtois.
    TIC NERVEUX •• Se passer la main dans les cheveux.
    BUT •• ...
    PEUR(S) •• L'abandon, la perte de l'estime des autres.


« Les vieux péchés ont de longues ombres ... »
Agatha Christie.

J’avais rêvé d’une autre vie. Et c’est cela qui les effrayaient.

« Dis, dis, tu meurs ? »

Elle le regardait, les yeux remplis d’une morbide fascination. Un sourire étrange barrait son visage, rendant dérangeant le moindre de ses traits. De part ses vêtements richement brodés, ses origines se devinaient avec facilité. Aisling n’avait jamais cherché à cacher le fait qu’elle était immensément riche. Son regard fixait avidement la petite forme allongée dans le baldaquin. Elle essayait de voir son visage, et fut ravie de son petit effet. Des larmes abondantes coulaient sur le visage de l’enfant. Son menton frémissait, signe annonciateur de ses futurs sanglots. Aisling souffla avec dégoût devant tant de mièvrerie. Elle s’approcha avec douceur du lit et s’accouda sur le matelas.

« Oui, oui, je veux que tu meurs. Hein, que tu vas mourir ? »

Aisling dévisagea Gabriel, et se délecta de son air hagard. Les yeux émeraude de l’enfant étaient brillants de fièvre et fixaient obstinément les gracieuses arabesques brodées d’or de son lit. Il se demanda comment sa sœur, sa propre sœur, pouvait être si … Malsaine. Et, plus étrange encore, comment ses mots pouvaient lui faire l’effet d’une gifle, alors qu’ils n’étaient qu’à peine chuchotés. A bout de forces, il se cacha dans ses couvertures démesurées. Un rire lointain, étouffé par les draps, lui parvint. Puis plus rien. Il était de nouveau seul dans la chambre, à contempler avec un regard vague les plis de sa couverture. Une quinte de toux vint le tirer de ses pensées, accompagnée de sueurs froides le long de l’échine. L’enfant frissonna. Le temps défilait, sans avoir aucun effet sur lui. Il était dans le noir, les yeux grands ouverts. Entrain de réfléchir. De se demander.

De se dire, « cette personne est-elle véritablement ma sœur ? »

Cinq ans plus tard.

Gabriel fixait d’un regard morne le miroir posé devant lui. Aujourd’hui était l’anniversaire d’Aisling. Sa sœur allait sur sa dix-septième année. Lui, sur sa quinzième. Cela faisait longtemps qu’elle avait arrêté toute provocation ; il était désormais assez fort pour se défendre. Physiquement, et mentalement. D’un geste hésitant, il tira sans conviction sur la chemise bleu pétrole dont l’avait affublé sa mère, dame Bowen. Ou plutôt l’une de ses innombrables suivantes. Un haussement de sourcils sceptique apparut sur son visage, à la vue de la cravate noire posée sur son lit. Le jeune homme se sentait déjà très fin, avec cette chose informe qu’avait nommée « pantalon de smoking » la demoiselle étant venue le lui apporter, ses chaussures d’apparat et cette chemise étroite. Il ne manquait plus que le chapeau haut-de-forme et l’instinct de survie du garçon lui sommerait d’aller se planquer dans un placard bien sombre, histoire que ce costume ridicule ne soit vu de personne hormis la penderie. Il se recula, pour voir l’effet d’ensemble, avec la cravate. Etonnement, l’effet lui plaisait. Classe et effacé. Juste lui, pour ne pas être modeste. Gabriel examina son visage. Un nez fin et droit, des lèvres minces, et des cheveux bruns légèrement ondulés ; et de beaux yeux verts, attirant le regard.

« Gabriel ! Nous t’attendons ! »

Un soupir s’échappa des lèvres du concerné. Il passa sa main dans ses cheveux et descendit l’escalier de marbre, aux rampes « d’or massif, directement importé des mines », citation tirée de sa mère. Ladite se trouvait devant les deux gigantesques portes d’entrée en ébène, entourée de son mari et de la prunelle de ses yeux, sa si chère Aisling. Dame Bowen était une petite femme sèche au visage sévère, approchant de la quarantaine ; une cascade de cheveux blonds descendait le long de ses épaules, rappel de la chevelure de sa fille. Emmie Bowen était l’antonyme de son cher mari, grand dadais au visage doux et rêveur. Il était brun, comme son fils et, pour l’horreur de ce dernier, possédait les mêmes yeux émeraude, si semblables aux siens.

« Bien. Maintenant que notre petit chérubin a enfin daigné descendre, nous pouvons y aller. »

La voix claqua, sèche et ironique. Sa mère le dévisagea d’un air hautain avant de claquer des doigts, pour que les portes s’ouvrent. Une limousine blanche les attendait dans l’allée, le chauffeur au volant. Stephen, le majordome les attendaient à côté, impassible et égal à lui-même. Il exécuta une petite courbette, avant d’ouvrir la portière à la petite famille. Gabriel se sentait déjà exaspéré par cette futile mascarade ; sa mère ne l’avait emmené que sur l’insistance de Llauron, son cher époux. Pour une fois qu’il se manifestait, son intervention était couronnée de succès. Fait bien rare.

Le jeune homme fixait sceptiquement les homards à la mayonnaise posés bien sagement sur son assiette. Aisling avait commandé un plat d’ensemble, pour que tous puissent se servir. La voir assise à ses côtés, respirant l’hypocrisie le révulsait. Derrière le sourire enfantin et les grands yeux aigue-marine de sa sœur, il voyait clair en elle ; la jeune femme cachait bien son jeu et trompait son monde à la perfection. Un frisson de dégoût le parcouru, à cette pensée. Ce qu’il donnerait, pour enfoncer sa fourchette dans cette main d’albâtre, si semblable à la sienne … Comme si elle avait deviné ses pensées, l’aînée des Bowen se tourna vers lui et lui adressa un regard condescendant, empli de ce même sentiment de dégoût que Gabriel avait ressentit plus tôt. Un sourire mesquin passa sur son visage, signe qu’elle avait un mauvais plan en tête. Elle regarda derrière les fenêtres en cristal de l’établissement et regarda passer deux Désaxes, ces gueux. D’un geste innocent – en apparence -, elle prit la main de sa mère pour attirer son attention et lui désigna les deux personnes passant dehors. Le jeune bourgeois savait déjà ce qu’il allait se produire, et la fourchette aiguisée à portée de sa main lui disait « coucou, je suis là ; j’ai envie de voir le fond des artères de cette gentille petite demoiselle ! »

« Quelle honte ! Ces monstres, ces moins-que-rien, osent souiller le sol de notre ville de leurs pieds ?! Maudits soient-ils ! Qu’ils aillent tous crever en enfer, chiens qu’ils … »

« Votre ignorance est telle qu’elle en est presque risible. Ce sont des gens normaux, ni plus ni moins. Vous et moi ne leur sommes en rien supérieurs, si ce n’est matériellement. En tout cas, je suis certain qu’eux, au moins, ne sont pas des êtres répugnants tels que vous, ignorants de tous et dont l’impudence et le mépris de tout dépasse l’entendement ! »

CLAC.

La gifle était retentissante.

Un petit rire que seul lui pouvait entendre lui échauffa les oreilles. Sans plus faire attention à la fureur de sa mère, il se tourna vers Aisling et lui sourit. Un sourire froid, calculatteur. D'un geste souple, le jeune homme se leva de table, et attrapa discrètement sa fourchette. Il sentait sur lui le regard déçu de son père, écoeuré de sa mère et ... Cynique, de sa soeur. Un cynisme qui disparu bien vite, lorsque la fourchette d'argent ciselé se plongea avec violence dans la main d'Aisling, la plaquant vivement à la table en acajou. La mine de la jeune fille se décomposa progressivement, et la stupeur laissa place à la douleur et la rage. Un sourire ironique fleurit sur le visage de son jeune frère, qui sorti théâtralement du restaurant gastronomique, sous les regards médusés de dizaines de convives.

Le soir même, Gabriel fourrait ses affaires dans une large sacoche, emportant tout le nécessaire à un départ sans retour. Entre temps, il s'était changé, et portait désormais son habituel jean, ses converses et un t-shirt foncé. Il s'était violemment disputé avec sa mère lorsqu'elle était rentrée du restaurant en catastrophe, comptant bien dresser son fils qui s'était apparemment éloigné du droit chemin.

[…]

« Comment as-tu osé ?! Comment as-tu pu faire ça à ta propre sœur ?! C’est horrible ! »

« Laissez-moi rire. Vous savez très bien ce qu’elle m’infligeait, lorsque j’étais petit. Horrible ? Horrible ?! Et ses ‘ Dis, dis tu vas mourir ? ’ ou ses ‘ Hein, que tu vas mourir ? Oui, je veux que tu meurs ’, ça n’était pas horrible ?! »


Des larmes de rage étaient montées aux yeux du jeune homme. Il avait les poings serrés et une rancœur sans nom se lisait dans son regard. Sa mère détourna le regard, les bras croisés de pars et d’autre de ses bras.

« Pourquoi m’exécrez-vous à ce point ? Que vous ai-je fait, bon dieu … ? »

Sa voix s’était cassée sur la fin.

« Ce que tu m’as fait ? Tu es né, tout simplement. On n’a jamais voulu de toi. Tu es faible, taciturne et lâche. Je savais dès le départ que tu nous trahirais un jour. Tu n’es pas mon fils. Tu es quelque chose d’écœurant, d’horrible. »

« Ne vous donnez pas la peine d’en dire plus. Vous voir gaspiller votre si précieuse salive à expliquer à cette chose nuisible que le bon dieu vous a donné pour fils à quel point il est un félon, un putain de lâche est si navrant. »


Aisling était à l'hôpital. Son père et sa mère avec elle. Un abattement et une morosité sans fin le submergea. Il ferma le sac de cuir noir, enfila lentement sa veste et descendit les longs escaliers, le regard vague. Lorsqu'il franchit la porte de la maison, une pensée lui vint.

Sa mère ne lui avait pas tout dit. Elle n'avait rien dit à propos de son laïus sur les Désaxes. Elle devait savoir, alors.

Savoir qu'il s'empresserait d'aller dans Berlin-Ouest.
Savoir qu'il allait devenir la honte de la famille, qu'elle allait s'efforcer de cacher comme un secret de famille.

Gabriel inspira profondément, puis se mit à marcher.

Un sourire illuminant son visage.

« Avoir beaucoup d'amis, c'est n'avoir point d'amis. »
Aristote.
Gabriel Bowen. Ihbnmj10
© Feeltherock.
PUF •• GreenLeek.
PRÉNOM •• Nan.
ÂGE •• 13 ans.
BONS POINTS DU FORUM •• Design, CSS et concept, auquel j'ai finalement craqué.
MAUVAIS POINTS •• L'inactivité, mais là dessus, je n'ai pas mon mot à dire ; je n'ai aidé à garder le forum actif en rien.
DÉCOUVERTE DU FORUM •• Mocerino, y'a un bail.
COULEUR DE VOS CHAUSSURES •• Noires.
AUTRE •• Je suis repassée ce soir, et le bouton d'inscription me narguait. J'ai craqué. XD


Dernière édition par Gabriel Bowen le Dim 15 Aoû - 19:53, édité 11 fois
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Isis E. Shredder
Isis E. Shredder

Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Re: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. EmptyVen 13 Aoû - 10:11

Kyaaaaaaaaaaaaaah ♥️
Bonnie ! I love you T'es super de t'être inscrite <3 Je veux un RP Gab/Liz ! I love you Te n'aime, te n'aime, te n'aime. I love you
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https://huligan-1.forumactif.org
Dana I. Campbell
Dana I. Campbell

Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Re: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. EmptyVen 13 Aoû - 12:52

    Le futur petit ami d'Alice. Mais si, mais si.
    I love you w I love you
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Gabriel Bowen
Gabriel Bowen

Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Re: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. EmptyDim 15 Aoû - 19:56

    Enfin fini, toutouyoutou. x)

    Vous n'aime. I love you
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Isis E. Shredder
Isis E. Shredder

Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Re: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. EmptyDim 15 Aoû - 21:32

Validée. :23:
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Dana I. Campbell
Dana I. Campbell

Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Re: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. EmptyDim 15 Aoû - 21:33

    Amour de moi, je veux un rp.
    Alice elle va te tourner autouuuuuur :50:
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Gabriel Bowen. _
MessageSujet: Re: Gabriel Bowen.   Gabriel Bowen. Empty

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Gabriel Bowen.

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