 |  Sujet: Fiche et boutons de Huligan. Sam 25 Sep - 21:17 | |
| Bonjour bonjour : )
Si vous désirez faire un partenairiat avec nous, il faudra mettre nos boutons sur votre forum, et poster notre fiche dans la partie des partenairiats (ou la partie publicité s'il n'y a pas de sous-forum Partenairiats). Voici les différents boutons :
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[url=http://huligan-1.forumactif.org][img]http://i52.tinypic.com/2q83ng5.png[/img][/url]
D'autres à venir.
Voici notre fiche :
- Code:
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<blockquote><DIV style="background-color: #0B1409;border: 5px #131C11 solid;"><blockquote style="color: #6A7A55;">[center]<DIV style="border-bottom: 5px dotted #1E3019;letter-spacing: 1px;font-family: georgia;font-size: 14px;text-transform: uppercase;">[size=24]Huligan[/size]</DIV><DIV style="letter-spacing: 3px;">Version 2.0 ; All the People</DIV> <a style="color: #6A7A55; letter-spacing: 2px;" href="http://huligan-1.forumactif.org">http://huligan-1.forumactif.org</a> <DIV style="background-color: #0B1409;border: 5px #131C11 solid;"> <a style="color: #6A7A55;" href=http://huligan-1.forumactif.org/index-maudit-f54/>INFOS IMPORTANTES</a> •• <a style="color: #6A7A55;" href=http://huligan-1.forumactif.org/registre-des-personnages-pre-crees-f8/>PRÉCRÉÉS</a> •• <a style="color: #6A7A55;" href=http://huligan-1.forumactif.org/effectifs-f6/listing-des-avatars-t88.htm#356>AVATARS PRIS</a> <br>20 LIGNES MINIMALES<br></DIV> [img]http://i56.tinypic.com/29msv9e.png[/img][/center] [justify]<DIV style="background-color: #0B1409;border: 5px #131C11 solid;"><br><DIV style="margin-left: 20px; margin-right: 20px;"><DIV style="border-bottom: 5px dotted #1E3019;letter-spacing: 1px;font-family: georgia;font-size: 14px;text-transform: uppercase;">[size=24][center]Huligan, le dernier recours.[/center][/size]</DIV> [list][b]« C’est horrible ! » « On aurait du écouter les écologistes ! » « Des raz-de-marée, des tremblements de terre, des séismes … C’est quoi la suite, le déluge de feu ? C’est l’Apocalypse ou quoi ? » « C’est la Parousie, le retour du Christ Sauveur ! Convertissez-vous, et le Seigneur sera clément ! » « La ferme, maudit curé, retourne convertir tes gosses ! » « LA FERME ! Euh, taisez-vous, chers compatriotes ! Il y a une solution ! » « Une solution ? » « Laquelle ? » « On est sauvés ? » « STOP ! Vous vous rappelez du projet hooligans, il y a quelques années en arrière ? On vient de m’informer que l’ile de Pâques n’avait pas été touchée par les intempéries … »[/b][/list] [i]Année 2012.[/i] Les écologistes l’avaient prévu, mais les hommes n’écoutent jamais ceux qui peuvent contrevenir au bonheur personnel et égoïste qu’ils vivent. Les hommes se gaussaient des journalistes, les émissions de Nicolas Hulot n’étant regardées que pour la beauté des paysages, beauté qui ne perdurerait pas, personne ne se voilait les yeux. Les discours des écologistes faisaient rire tout le monde, aussi furent-ils très surpris lorsque, le 21 décembre 2012, la catastrophe se déchaîna. La Terre, elle-même, avait prévenu ses enfants, à grands renforts de cataclysmes, tsunamis, maladies nouvelles, tremblements de terre … Mais ces derniers étaient persuadés pouvoir maîtriser la nature. Aussi, quand dame Gaïa se manifesta violemment, les hommes restèrent démunis. Nul échappatoire possible, tout, partout, était détruit. Au lendemain de la fin du monde, les chefs d’états survivants car cachés dans leurs bunkers lancèrent des appels radios, invitant les autres rescapés à les rejoindre dans ces abris de fortune, le temps de trouver une solution. Les hommes, déchaînés, hurlaient qu’ils voulaient retrouver une vie normale. Mais comment faire quand la Terre s’y oppose ? C’est alors que les dirigeants se rappelèrent de l’ile de Pâques, ville où ils avaient parqué les hooligans, ces sportifs déchainés qui détruisaient tout, ne laissant que ruines et morts sur leurs passages, semblant prendre plaisir dans la mort lente et violente de leurs victimes. L'île de Paques, selon les machines qui marchaient encore, avait été épargnée. Rassemblant leurs ouailles, les chefs d’état mirent le cap vers la petite ile, la pensant inhabitée. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils se retrouvèrent nez à nez avec les descendants des hooligans, déterminés à ne pas les laisser entrer ! A force de palabres avec le gouvernement de l’ile, les terriens purent se fondre dans la ville, acceptant ses règles et ses contraintes pour ne pas mourir dehors. Mais les chefs d’état ne supportaient pas l’idée de redevenir de bêtes citoyens, ainsi une guerre politique prit place dans la ville. Ce ne fut qu’au bout de quelques années que le gouverneur de l’ile, nommé le Génésis, créateur de toutes choses, parvint à éliminer ses concurrents d’une manière particulièrement sanglante. Entre-temps, des changements s’étaient faits au sein de l’ile. Le dirigeant avait décidé d’instaurer une règle particulièrement punitive, ou bénéfique, selon le point de vue. Les habitants qui seraient considérés comme de bons habitants deviendraient des axés, et jouiraient de privilèges plus qu’alléchants. Ceux qui, au contraire, seraient de mauvais citoyens, deviendraient des désaxés, et crouleraient sous des désavantages énormes, à en dissuader quiconque. Suite à la guerre, de nouvelles déviances eurent lieu. Les ‘contestataires’ voulaient tuer les désaxés, ces mauvais citoyens. Les ‘hippies’, de tous bords, voulaient dialoguer pacifiquement avec le gouvernement pour arranger les choses. Les ‘libertaires’ considéraient que la politique actuelle était arbitraire et qu’il fallait la changer. Mais le pire de tous restaient les ‘anarchistes’, prêts à se faire entendre à grands coups d’attentats dans la ville … [i]Axé, ou désaxé … Seuls vos actes comptent.[/i]<br><br></div></div> [spoiler=Le concept complet ]<blockquote><DIV style="background-color: #0B1409;border: 5px #131C11 solid;"><br><DIV style="margin-left: 20px; margin-right: 20px;"><DIV style="border-bottom: 5px dotted #1E3019;letter-spacing: 1px;font-family: georgia;font-size: 14px;text-transform: uppercase;">[size=24][center]Hooligans, le problème mondial.[/center][/size]</DIV> [list][b]« Que doit-on faire, monsieur le président ? » « C’est une question délicate, Jenkins. Certes, ils font des bêtises, mais ce sont des hommes. L’erreur est humaine, mon brave. » « Monsieur le président, on parle d’attaques dans les stades, là, il ne s’agit plus de bêtises de collégiens. Ces bêtises, comme vous les appelez, coûtent la vie à vingt personnes à chaque match. La situation est intolérable. » « Certes, mais de là à créer des camps de concentration pour … Non, c’est inhumain. » « Monsieur le président, vous vous rappelez que hier soir, vous avez interdit à votre fille de sortir pour assister à cette rencontre ? » « Oui, et alors ? » « Elle y est restée, monsieur le président. Mes condoléances. »[/b][/list] [i]Année 1910.[/i] A l’aube de la première guerre mondiale, alors que de nombreux pays étaient en froid avec l’Allemagne, et que la Russie se traînait lentement vers l’URSS qui serait sa plus grande période historique, chaque nation, chaque pays luttait contre des problèmes internes, que ce soient drogués, espionnage politique, ou pire encore, sportifs déchaînés. Car oui, les sportifs déchaînés représentaient une grande menace pour chaque gouvernement. Les hooligans détruisaient tout, ne laissant que ruines et morts sur leurs passages, semblant prendre plaisir dans la mort lente et violente de leurs victimes. Et le problème, c’est que les hooligans pouvaient être partout. Cette vieille femme qui fait ses courses au supermarché, ce jeune homme qui passe sur ces rollers, cette demoiselle qui lit du Molière, assise dans son bus, ces trois personnes sont peut-être des hooligans, des tueurs, des pilleurs, des destructeurs, la peur la plus profonde du gouvernement. De fait, chaque rencontre sportive représentait des risques énormes, on filtrait les supporters au compte-goutte, mais à chaque fois même refrain. Des supporters mécontents du score de leur équipe, un soulèvement, les autres supporters qui font pareil, un massacre et des morts. Un champ de ruines couvert du sang encore frais des hooligans ou des supporters pacifistes. Et de plus en plus, les mécontentements fusaient, aboutissant à des manifestations non dénuées de violence pour que les gouvernements agissent enfin. Pour qu’ils cessent de se faire la guerre et qu’ils réagissent enfin face à cette menace, qui faisait bien plus frémir le peuple que la menace d’une attaque terroriste. Même l’idée que l’Allemagne et la France puissent entrer en guerre ne les effrayaient pas, ils avaient peur pour eux, à cause de ces sauvages de hooligans. Même la menace boche n’effrayait plus personne, à part les bourgeois confortablement cloîtrés dans leurs belles maisons inviolables. Mais le paroxysme de la violence fut atteint lorsque la fille du président des Etats-Unis perdit la vie lors d’une rencontre sportive particulièrement meurtrière, pour ne pas dire sanglante. L’homme, à l’époque, était connu pour être un hippie, bien que le mot n’existe pas à l’époque. Et bien qu’il soit pacifiste, l’idée que sa fille ait été tuée attisa sa haine, et la flamme devint brasier. Enterrant la hache de guerre, les présidents, dictateurs, bref les dirigeants, se rassemblèrent sous sa houlette pour discuter ensemble de ce qu’il convenait de faire. Et ils trouvèrent. L’ile de Pâques, qui avait été vidée de ses occupants pour cause de catastrophe naturelle, servirait de ghetto où on enverrait tous ces trouble-fêtes. Ils mirent leurs moyens en action pour construire une ville immense, un lieu de non-retour, où tous les hooligans seraient parqués sous haute surveillance, histoire qu’ils cessent de terroriser tout le monde. [i]Ainsi naquit la ville unique d’Huligan.[/i]<br><br></div></div>[/justify] <DIV style="background-color: #0B1409;border: 5px #131C11 solid;"><br><DIV style="margin-left: 20px; margin-right: 20px;"><DIV style="border-bottom: 5px dotted #1E3019;letter-spacing: 1px;font-family: georgia;font-size: 14px;text-transform: uppercase;">[size=24][center]Huligan, le dernier recours.[/center][/size]</DIV> [list][b]« C’est horrible ! » « On aurait du écouter les écologistes ! » « Des raz-de-marée, des tremblements de terre, des séismes … C’est quoi la suite, le déluge de feu ? C’est l’Apocalypse ou quoi ? » « C’est la Parousie, le retour du Christ Sauveur ! Convertissez-vous, et le Seigneur sera clément ! » « La ferme, maudit curé, retourne convertir tes gosses ! » « LA FERME ! Euh, taisez-vous, chers compatriotes ! Il y a une solution ! » « Une solution ? » « Laquelle ? » « On est sauvés ? » « STOP ! Vous vous rappelez du projet hooligans, il y a quelques années en arrière ? On vient de m’informer que l’ile de Pâques n’avait pas été touchée par les intempéries … »[/b][/list] [i]Année 2012.[/i] Les écologistes l’avaient prévu, mais les hommes n’écoutent jamais ceux qui peuvent contrevenir au bonheur personnel et égoïste qu’ils vivent. Ce n’était pas faute de prévenir, pourtant. L’année 2012 serait l’année de grands changements. Les mayas l’avaient prévu, les Aztèques avant eux, le calendrier musulman le confirmait également, alors les écologistes, franchement, au lieu de piocher partout, trouvez quelque chose d’inédit, comme un crocodile bleu végétarien ! Les hommes se gaussaient des journalistes, les émissions de Nicolas Hulot n’étant regardées que pour la beauté des paysages, beauté qui ne perdurerait pas, personne ne se voilait les yeux. Les discours des écologistes faisaient rire tout le monde, aussi furent-ils très surpris lorsque, le 21 décembre 2012, la catastrophe se déchaîna. La Terre, elle-même, avait prévenu ses enfants, à grands renforts de cataclysmes, tsunamis, maladies nouvelles, tremblements de terre … Mais ces derniers étaient persuadés pouvoir maîtriser la nature. Aussi, quand dame Gaïa se manifesta violemment, les hommes restèrent démunis. Les vagues énormes des tsunamis, venues de la mer Méditerranée, ravagèrent Paris, soufflant la fière capitale française d’un seul souffle. Le mystérieux triangle des Bermudes rejoignit en très peu de temps sa camarade Atlantide, tout comme la petite ile de Cuba rejoignait sa place originelle au fond de l’océan profond. L’Amérique fut ravagée, tout comme la Chine, l’Inde … Nul échappatoire possible, tout, partout, était détruit. Au lendemain de la fin du monde, les chefs d’états survivants car cachés dans leurs bunkers lancèrent des appels radios, invitant les autres rescapés à les rejoindre dans ces abris de fortune, le temps de trouver une solution. Les hommes, déchaînés, hurlaient qu’ils voulaient retrouver une vie normale. Mais comment faire quand la Terre s’y oppose ? C’est alors que les dirigeants se rappelèrent de l’ile de Pâques, ville où ils avaient parqué les hooligans. Cette dernière, selon les machines qui marchaient encore, avait été épargnée. Rassemblant leurs ouailles, les chefs d’état mirent le cap vers la petite ile, la pensant inhabitée. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils se retrouvèrent nez à nez avec les descendants des hooligans, déterminés à ne pas les laisser entrer ! A force de palabres avec le gouvernement de l’ile, les terriens purent se fondre dans la ville, acceptant ses règles et ses contraintes pour ne pas mourir dehors. Mais les chefs d’état ne supportaient pas l’idée de redevenir de bêtes citoyens, ainsi une guerre politique prit place dans la ville. Ce ne fut qu’au bout de quelques années que le gouverneur de l’ile, nommé le Génésis, créateur de toutes choses, parvint à éliminer ses concurrents d’une manière particulièrement sanglante. Entre-temps, des changements s’étaient faits au sein de l’ile. Le dirigeant avait décidé d’instaurer une règle particulièrement punitive, ou bénéfique, selon le point de vue. Les habitants qui seraient considérés comme de bons habitants deviendraient des axés, et jouiraient de privilèges plus qu’alléchants. Ceux qui, au contraire, seraient de mauvais citoyens, deviendraient des désaxés, et crouleraient sous des désavantages énormes, à en dissuader quiconque. Suite à la guerre, de nouvelles déviances eurent lieu. Les ‘contestataires’ voulaient tuer les désaxés, ces mauvais citoyens. Les ‘hippies’, de tous bords, voulaient dialoguer pacifiquement avec le gouvernement pour arranger les choses. Les ‘libertaires’ considéraient que la politique actuelle était arbitraire et qu’il fallait la changer. Mais le pire de tous restaient les ‘anarchistes’, prêts à se faire entendre à grands coups d’attentats dans la ville … [i]Axé, ou désaxé … Seuls vos actes comptent.[/i]<br><br></div></div>[/spoiler] <DIV style="background-color: #0B1409;border: 5px #131C11 solid;"><br><DIV style="margin-left: 20px; margin-right: 20px;"><div align="center"><SPAN style="letter-spacing: .5em"><font face=arial size="1">Concept © Mocerino. Ecriture © Champifeuille. Design © Mocerino. [color=coral]Reproduction formellement interdite.[/color]</font></span></div><br></div></div></blockquote></DIV></blockquote> - Spoiler:
Huligan, le dernier recours. « C’est horrible ! »
« On aurait du écouter les écologistes ! »
« Des raz-de-marée, des tremblements de terre, des séismes … C’est quoi la suite, le déluge de feu ? C’est l’Apocalypse ou quoi ? »
« C’est la Parousie, le retour du Christ Sauveur ! Convertissez-vous, et le Seigneur sera clément ! »
« La ferme, maudit curé, retourne convertir tes gosses ! »
« LA FERME ! Euh, taisez-vous, chers compatriotes ! Il y a une solution ! »
« Une solution ? »
« Laquelle ? »
« On est sauvés ? »
« STOP ! Vous vous rappelez du projet hooligans, il y a quelques années en arrière ? On vient de m’informer que l’ile de Pâques n’avait pas été touchée par les intempéries … » Année 2012.Les écologistes l’avaient prévu, mais les hommes n’écoutent jamais ceux qui peuvent contrevenir au bonheur personnel et égoïste qu’ils vivent. Les hommes se gaussaient des journalistes, les émissions de Nicolas Hulot n’étant regardées que pour la beauté des paysages, beauté qui ne perdurerait pas, personne ne se voilait les yeux. Les discours des écologistes faisaient rire tout le monde, aussi furent-ils très surpris lorsque, le 21 décembre 2012, la catastrophe se déchaîna. La Terre, elle-même, avait prévenu ses enfants, à grands renforts de cataclysmes, tsunamis, maladies nouvelles, tremblements de terre … Mais ces derniers étaient persuadés pouvoir maîtriser la nature. Aussi, quand dame Gaïa se manifesta violemment, les hommes restèrent démunis. Nul échappatoire possible, tout, partout, était détruit. Au lendemain de la fin du monde, les chefs d’états survivants car cachés dans leurs bunkers lancèrent des appels radios, invitant les autres rescapés à les rejoindre dans ces abris de fortune, le temps de trouver une solution. Les hommes, déchaînés, hurlaient qu’ils voulaient retrouver une vie normale. Mais comment faire quand la Terre s’y oppose ? C’est alors que les dirigeants se rappelèrent de l’ile de Pâques, ville où ils avaient parqué les hooligans, ces sportifs déchainés qui détruisaient tout, ne laissant que ruines et morts sur leurs passages, semblant prendre plaisir dans la mort lente et violente de leurs victimes. L'île de Paques, selon les machines qui marchaient encore, avait été épargnée. Rassemblant leurs ouailles, les chefs d’état mirent le cap vers la petite ile, la pensant inhabitée. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils se retrouvèrent nez à nez avec les descendants des hooligans, déterminés à ne pas les laisser entrer ! A force de palabres avec le gouvernement de l’ile, les terriens purent se fondre dans la ville, acceptant ses règles et ses contraintes pour ne pas mourir dehors. Mais les chefs d’état ne supportaient pas l’idée de redevenir de bêtes citoyens, ainsi une guerre politique prit place dans la ville. Ce ne fut qu’au bout de quelques années que le gouverneur de l’ile, nommé le Génésis, créateur de toutes choses, parvint à éliminer ses concurrents d’une manière particulièrement sanglante. Entre-temps, des changements s’étaient faits au sein de l’ile. Le dirigeant avait décidé d’instaurer une règle particulièrement punitive, ou bénéfique, selon le point de vue. Les habitants qui seraient considérés comme de bons habitants deviendraient des axés, et jouiraient de privilèges plus qu’alléchants. Ceux qui, au contraire, seraient de mauvais citoyens, deviendraient des désaxés, et crouleraient sous des désavantages énormes, à en dissuader quiconque. Suite à la guerre, de nouvelles déviances eurent lieu. Les ‘contestataires’ voulaient tuer les désaxés, ces mauvais citoyens. Les ‘hippies’, de tous bords, voulaient dialoguer pacifiquement avec le gouvernement pour arranger les choses. Les ‘libertaires’ considéraient que la politique actuelle était arbitraire et qu’il fallait la changer. Mais le pire de tous restaient les ‘anarchistes’, prêts à se faire entendre à grands coups d’attentats dans la ville … Axé, ou désaxé … Seuls vos actes comptent.- Le concept complet :
Hooligans, le problème mondial. « Que doit-on faire, monsieur le président ? »
« C’est une question délicate, Jenkins. Certes, ils font des bêtises, mais ce sont des hommes. L’erreur est humaine, mon brave. »
« Monsieur le président, on parle d’attaques dans les stades, là, il ne s’agit plus de bêtises de collégiens. Ces bêtises, comme vous les appelez, coûtent la vie à vingt personnes à chaque match. La situation est intolérable. »
« Certes, mais de là à créer des camps de concentration pour … Non, c’est inhumain. »
« Monsieur le président, vous vous rappelez que hier soir, vous avez interdit à votre fille de sortir pour assister à cette rencontre ? »
« Oui, et alors ? »
« Elle y est restée, monsieur le président. Mes condoléances. » Année 1910.A l’aube de la première guerre mondiale, alors que de nombreux pays étaient en froid avec l’Allemagne, et que la Russie se traînait lentement vers l’URSS qui serait sa plus grande période historique, chaque nation, chaque pays luttait contre des problèmes internes, que ce soient drogués, espionnage politique, ou pire encore, sportifs déchaînés. Car oui, les sportifs déchaînés représentaient une grande menace pour chaque gouvernement. Les hooligans détruisaient tout, ne laissant que ruines et morts sur leurs passages, semblant prendre plaisir dans la mort lente et violente de leurs victimes. Et le problème, c’est que les hooligans pouvaient être partout. Cette vieille femme qui fait ses courses au supermarché, ce jeune homme qui passe sur ces rollers, cette demoiselle qui lit du Molière, assise dans son bus, ces trois personnes sont peut-être des hooligans, des tueurs, des pilleurs, des destructeurs, la peur la plus profonde du gouvernement. De fait, chaque rencontre sportive représentait des risques énormes, on filtrait les supporters au compte-goutte, mais à chaque fois même refrain. Des supporters mécontents du score de leur équipe, un soulèvement, les autres supporters qui font pareil, un massacre et des morts. Un champ de ruines couvert du sang encore frais des hooligans ou des supporters pacifistes. Et de plus en plus, les mécontentements fusaient, aboutissant à des manifestations non dénuées de violence pour que les gouvernements agissent enfin. Pour qu’ils cessent de se faire la guerre et qu’ils réagissent enfin face à cette menace, qui faisait bien plus frémir le peuple que la menace d’une attaque terroriste. Même l’idée que l’Allemagne et la France puissent entrer en guerre ne les effrayaient pas, ils avaient peur pour eux, à cause de ces sauvages de hooligans. Même la menace boche n’effrayait plus personne, à part les bourgeois confortablement cloîtrés dans leurs belles maisons inviolables. Mais le paroxysme de la violence fut atteint lorsque la fille du président des Etats-Unis perdit la vie lors d’une rencontre sportive particulièrement meurtrière, pour ne pas dire sanglante. L’homme, à l’époque, était connu pour être un hippie, bien que le mot n’existe pas à l’époque. Et bien qu’il soit pacifiste, l’idée que sa fille ait été tuée attisa sa haine, et la flamme devint brasier. Enterrant la hache de guerre, les présidents, dictateurs, bref les dirigeants, se rassemblèrent sous sa houlette pour discuter ensemble de ce qu’il convenait de faire. Et ils trouvèrent. L’ile de Pâques, qui avait été vidée de ses occupants pour cause de catastrophe naturelle, servirait de ghetto où on enverrait tous ces trouble-fêtes. Ils mirent leurs moyens en action pour construire une ville immense, un lieu de non-retour, où tous les hooligans seraient parqués sous haute surveillance, histoire qu’ils cessent de terroriser tout le monde. Ainsi naquit la ville unique d’Huligan.
Huligan, le dernier recours. « C’est horrible ! »
« On aurait du écouter les écologistes ! »
« Des raz-de-marée, des tremblements de terre, des séismes … C’est quoi la suite, le déluge de feu ? C’est l’Apocalypse ou quoi ? »
« C’est la Parousie, le retour du Christ Sauveur ! Convertissez-vous, et le Seigneur sera clément ! »
« La ferme, maudit curé, retourne convertir tes gosses ! »
« LA FERME ! Euh, taisez-vous, chers compatriotes ! Il y a une solution ! »
« Une solution ? »
« Laquelle ? »
« On est sauvés ? »
« STOP ! Vous vous rappelez du projet hooligans, il y a quelques années en arrière ? On vient de m’informer que l’ile de Pâques n’avait pas été touchée par les intempéries … » Année 2012.Les écologistes l’avaient prévu, mais les hommes n’écoutent jamais ceux qui peuvent contrevenir au bonheur personnel et égoïste qu’ils vivent. Ce n’était pas faute de prévenir, pourtant. L’année 2012 serait l’année de grands changements. Les mayas l’avaient prévu, les Aztèques avant eux, le calendrier musulman le confirmait également, alors les écologistes, franchement, au lieu de piocher partout, trouvez quelque chose d’inédit, comme un crocodile bleu végétarien ! Les hommes se gaussaient des journalistes, les émissions de Nicolas Hulot n’étant regardées que pour la beauté des paysages, beauté qui ne perdurerait pas, personne ne se voilait les yeux. Les discours des écologistes faisaient rire tout le monde, aussi furent-ils très surpris lorsque, le 21 décembre 2012, la catastrophe se déchaîna. La Terre, elle-même, avait prévenu ses enfants, à grands renforts de cataclysmes, tsunamis, maladies nouvelles, tremblements de terre … Mais ces derniers étaient persuadés pouvoir maîtriser la nature. Aussi, quand dame Gaïa se manifesta violemment, les hommes restèrent démunis. Les vagues énormes des tsunamis, venues de la mer Méditerranée, ravagèrent Paris, soufflant la fière capitale française d’un seul souffle. Le mystérieux triangle des Bermudes rejoignit en très peu de temps sa camarade Atlantide, tout comme la petite ile de Cuba rejoignait sa place originelle au fond de l’océan profond. L’Amérique fut ravagée, tout comme la Chine, l’Inde … Nul échappatoire possible, tout, partout, était détruit. Au lendemain de la fin du monde, les chefs d’états survivants car cachés dans leurs bunkers lancèrent des appels radios, invitant les autres rescapés à les rejoindre dans ces abris de fortune, le temps de trouver une solution. Les hommes, déchaînés, hurlaient qu’ils voulaient retrouver une vie normale. Mais comment faire quand la Terre s’y oppose ? C’est alors que les dirigeants se rappelèrent de l’ile de Pâques, ville où ils avaient parqué les hooligans. Cette dernière, selon les machines qui marchaient encore, avait été épargnée. Rassemblant leurs ouailles, les chefs d’état mirent le cap vers la petite ile, la pensant inhabitée. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils se retrouvèrent nez à nez avec les descendants des hooligans, déterminés à ne pas les laisser entrer ! A force de palabres avec le gouvernement de l’ile, les terriens purent se fondre dans la ville, acceptant ses règles et ses contraintes pour ne pas mourir dehors. Mais les chefs d’état ne supportaient pas l’idée de redevenir de bêtes citoyens, ainsi une guerre politique prit place dans la ville. Ce ne fut qu’au bout de quelques années que le gouverneur de l’ile, nommé le Génésis, créateur de toutes choses, parvint à éliminer ses concurrents d’une manière particulièrement sanglante. Entre-temps, des changements s’étaient faits au sein de l’ile. Le dirigeant avait décidé d’instaurer une règle particulièrement punitive, ou bénéfique, selon le point de vue. Les habitants qui seraient considérés comme de bons habitants deviendraient des axés, et jouiraient de privilèges plus qu’alléchants. Ceux qui, au contraire, seraient de mauvais citoyens, deviendraient des désaxés, et crouleraient sous des désavantages énormes, à en dissuader quiconque. Suite à la guerre, de nouvelles déviances eurent lieu. Les ‘contestataires’ voulaient tuer les désaxés, ces mauvais citoyens. Les ‘hippies’, de tous bords, voulaient dialoguer pacifiquement avec le gouvernement pour arranger les choses. Les ‘libertaires’ considéraient que la politique actuelle était arbitraire et qu’il fallait la changer. Mais le pire de tous restaient les ‘anarchistes’, prêts à se faire entendre à grands coups d’attentats dans la ville … Axé, ou désaxé … Seuls vos actes comptent.
Concept © Mocerino.
Ecriture © Champifeuille.
Design © Mocerino.
Reproduction formellement interdite.
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