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 Ambre W. ;; Les cons comme toi avançent, mais seulement à reculons

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Ambre Withmore
Ambre Withmore

Ambre W. ;; Les cons comme toi avançent, mais seulement à reculons _
MessageSujet: Ambre W. ;; Les cons comme toi avançent, mais seulement à reculons   Ambre W. ;; Les cons comme toi avançent, mais seulement à reculons EmptyDim 26 Sep - 15:27


« Tout oiseau aime à s'entendre chanter. »

Ambre W. ;; Les cons comme toi avançent, mais seulement à reculons 261451414c9f41dd3ee64

CITATION •• Une citation qui définit votre personnage.

CREDIT •• Glimpse of Heaven
AVATAR •• Leighton Meester


PSEUDONYME •• Ambre Mélodie Withmore, mais Ambre Withmore c'est très joli aussi
SURNOMS •• Amby' pour quelques privilègiers
AGE •• 23 ans
CONDITION •• Aisé
METIER •• Styliste

TAILLE •• 1m65
CORPULENCE •• Svelte, très mince.

TICS •• Rejetter ses mèches en avant pour se "cacher" derrière ses tifs quand elle est mal à l'aise ; Faire claquer ses doigts sur la table.

PEURS •• Qu'on fasse du mal à Eryn ou Nathaniel ; Retomber dans la dépression ; Se trouver dans un endroit clos (elle est claustrophobe).

FORCES •• Son calme ; Sa vivacitée ; Et surtout sa famille-choo-adorée ♥️

CARACTERE •• Taciture • Misanthrope • Cynique • Froide • Impulsive • Rebelle • Tête brulée • Calme • Prôtectrice • Stratège • Vive • Sans pitiée • Claustrophobe


« La solidarité est une force. »

Hein ? Le Gouvernement ? Ce ramassis de connards en costar dégoulinant de cupidité qui, quand ils daignent lever les yeux de leur nombril, observe avec un sourire goguenard l’argent sale arraché à l’honnête populasse qui grouille sous leur fenêtre en quémandant quelques morceaux de pain ? Ces enfoirés qui ont envoyé son grand frère, SON Nate d’amour –choo, avec les Désaxés ?! Qu’une chose à dire : «Tous à vos cocktails Molotov on va les exploser \0/ ». Et oui, malgré ses airs d’enfant sage, la cadette des Withmore est une anarchiste, pure et dure. Pour elle, cette nouvelle politique n’est qu’un retour progressif vers l’ancien régime nasi. Rien que d’en parler ca l’a met en boule. Elles s’accorde tout de même pour dire que les manières des anarchistes sont un peu excessives, mais comme discuter avec cette clique de snobinards cupides ne sert à rien, autant combattre le feu par le feu.


« Les vieux péchés ont de longues ombres ... »



« Nathaniel, je veux que tu gardes Ambre, ce soir. »
« Mais maman, je devais aller au concert de … »
« Nathaniel, écoute ta mère ! »
« Mais bordel c’est dégueulasse ! C’est quoi cette nouveauté de me dire que c’est d’accord, que je peux y aller puis de me gueuler de laisser tomber le matin du concert !? »
« NATHANIEL ! Ecoute ta mère et arrête d’être aussi vulgaire, bon dieu ! »
« Tu sais ce que je lui dis, à ton putain de bon dieu !? »


Ou bien l’arrivée en fanfare de la petite Ambre Mélodie Withmore parmi les siens. Deuxième enfant de la famille. Deuxième « erreur »liée au destin. Et merde un autre gosse non désiré. Mais les parents, réticents à l’idée de revivre le calvaire qui avait suivit les premiers mois de leur premier enfant, ils décidèrent simplement … Bas de laisser l’ainé s’en occuper, logique non ? Après tout ce gosse, ils l’avaient pas voulut ! Allez hop, Nathaniel, sert à quelque chose pour une fois et occupe toi de la môme ! En tant qu’adolescent normalement constitué, ledit Nathaniel rechigna à la tâche. Belle enguelade en prime. Puis, petit à petit, il s’habitua à la présence de ce petit être aux grands yeux noisette qui l’observait avec émerveillement quand il dessinait ou pianotait sur son PC. Mais que devenaient les parents pendant ce temps ? Il faut savoir que monsieur et madame Withmore sont assez particuliers ; un enfant c’est marrant, sa gazouille et c’est mignon, mais ca s’arrête là. Une bouche à nourrir de plus, quel calvaire ! Mais comme le grand Nate semblait prêt à s’occuper de la petite Ambre, les parents pouvaient glandouiller en paix ! Mais un grand frère, aussi attentionné soit-il, ne peux pas vraiment combler la place des parents … Mais bon, la petite brune était bien heureuse quand même. Papa maman manquait souvent. Mais heureuse quand même. Puis arriva Eryn. Eryn ; chouette une copine pour jouer ! Il est bien Nate, mais parfois il a du mal à décoller de son PC ou de sa guitarre ! Cette petite blonde était donc une aubaine. Inconsciemment, elle essayait de prodiguer à sa nouvelle sœur tout l’amour dont son grand frère Nathaniel l’avait couvert. D’un côte ca lui plaisait bien de jouer à la maman ; de faire découvrir à cette adorable tête blonde les mystères de la vie, en commençant par «comment atteindre le bocal de bonbons sur l’étagère sans se le prendre sur le coin de la tronche, et sans demander à Nate ». Puis, Eryn commença à parler. Le premier mot qu’elle prononça fut : Nateuuuuh, autrement dit Nathaniel. Ambre ne s’en offusqua pas du tout, étant donné que le grand brun s’occupait d’elles la plupart du temps. Son deuxième mot fut Ambre. Sur ce coup, la brunette bondit de joie. Donc pour l’instant que du bonheur ; un grand frère qui s’occupe avec amour de ses petites sœurs chéries, et surtout, une keupine pour jouer. Seul bémol, des parents distants. Mais on peut pas tout avoir.


«Ho, mais ce serait pas la p’tite Withmore ? Alors ta tapette de frère se porte bien ? On m’a dit que maintenant, il se fringuait avec des loq…. »
«Ce n’est pas qu’une rumeur, cette école est vraiment pleine à craquer de salopards congénitaux tout juste bon à aligner deux minables insultes. C’est mon frère que m’l’a dit. Et mon frère il t’emmerde profond, et crève les yeux de ceux qui l’insultent avec ses bracelets. Moi je leur envoie mon genou dans l’entre cuisse. Chacun sa méthode ! »

Voilà le genre de tirades cyniques que subissait quiconque osait insulter la jeune Ambre Withmore. Beaucoup moins timorée que son frère à son âge, elle insultait copieusement celui qui avait le malheur de s’en prendre à son Nate-choo, ou de l’insulter elle-même. Qui plus est, sa petite taille lui donnait un formidable avantage contre ses adversaires : elle n’avait pas besoin de se baisser pour leur mitrailler l’estomac de coups de poings, les tibias de coups de pieds, ou comme dit un peu plus haut, l’entre cuisse de coups de genoux. Une vraie teigne ! Comme quoi le proverbe ‘plus c’est petit plus c’est gentil’ était obsolète. Amby’ pouvait réellement se montrer agressive, entêtée, et un brin perfide. Assez taciturne aussi. Le genre de fille qui n’accorde pas sa confiance ni son amitié à n’importe qui. Les parents se désolèrent d’abord du nombre de convocations que leur envoyait chaque semaine la direction de l’école de leur fille. Comme son grand frère Nathaniel bien avant elle, elle fut sévèrement engueuler, et pas prise au sérieux pour un sous quand elle se défendait en disant que les autres passaient son temps à la chercher. Cela la mettait hors d’elle. Mais au moins, Nate et Eryn la croyait : ce dernier était d’ailleurs prêt à débarquer avec son groupe de punk pour casser la gueule à ceux qui osaient lui chercher des noises. Ambre fit ce qu’elle put pour l’en dissuader ; elle pouvait maîtriser ces cons toute seule … Puis les choses se tassèrent un peu. Non pas parce que les Withmore prirent plus au sérieux les plaintes de leur fille, mais parce que les éventuels fauteurs de troubles avaient dors et déjà comprit que la petite brune pouvait être aussi belle que terrible. C’est donc à coup de poings et d’insultes que la cadette des Withmore apprit à se faire respecter. Pas craintive pour un sous, elle avait déjà balancé un pétard dans le cartable d’un garçon plus âgé qui se moquait du look e son frère. Après cet incident, on lui a foutu la paix pour de bon. Donc, retour à la case départ : une petite fille heureuse, avec sa sœur qu’elle considérait presque comme jumelle et son grand frère adoré. Puis, il y eu Sarah. Dès le premier regard, la gamine l’adora : de toute façon, elle devait être géniale si Nate avait jeté sons dévolu sur elle ! En plus elle était très mignonne, cette petite punk. Ambre mit d’ailleurs un temps avant de saisir pourquoi ses parents méprisaient la jeune blonde. Désaxée. Mot nouveau pour la fillette qui lui apparut tout de suite comme péjoratif, à en jugé par la tronche que tirait ses parents et son entourage à chaque fois qu’elle les questionnait là dessus. D’après Nathaniel c’était ‘Des gens qui ont fait des bêtises’. Soit. Sarah ne baisserait pas dans son estime pour aussi peu ! Puis arriva quelque chose d’étrange. Nate partit, laissant juste un numéro ou le joindre en cas de problème, donnant à Amby’ tout un tas de consigne. La petite se raidit, puis, quand le nom de Sarah fût évoqué, promis de bien s’occuper d’Eryn. Une boule s’était formée dans son estomac, mais elle savait fort bien que ce n’était pas elle, gamine de huit ans, qui pourrait empêcher Nathaniel de secourir Sarah, d’après ce qu’elle avait comprit … Puis il revint, le lendemain matin. Différent, le regard étrangement vide. Comme d’habitude il se fit engueuler par les parents, mais cette fois ceux-ci s’enquirent de l’état de leur fils. Qui les envoya bouler, cela va de soit … Puis il s’enferma dans sa chambre, les larmes aux yeux. Eryn le suivit, Ambre sur ses talons Mais cette dernière, au contraire de la benjamine, resta cachée derrière la porte. Nathaniel avait l’air si … désemparé … Ambre l’aimait de tout son cœur, mais trouver les mots justes pour combler le vide sui semblait s’être creusé dans le cœur de son frère n’était pas de son ressort. Elle avait peur d’être inutile. Peur de ne pas trouver les mots justes pour panser l’âme de cet homme qui avait toujours été là pour elle.


« Nath ? »
« Laisse-moi, Eryn. S’il te plaît. »
« Nath, elle est où Sarah ? »
« Eryn, s’il te plaît, j’ai besoin d’être seul. »
« Elle est partie, c’est ça ? Elle est allée à l’hôpital. Et même si elle est toujours là, elle est partie pour toujours. Et toi tu ne l’oublieras jamais. »
« … Putain … MERDE ! Merde, pourquoi j’y étais pas, pourquoi je l’ai pas protégée … »
« Parce que nos parents t’ont demandé de t’occuper de nous et que tu leur a obéi. Et si tu y étais allé, tu serais parti aussi. Resté, et parti. Comme Sarah. »
« … »
« Tu veux que je te dise quelque chose d’important ? »
« Q … Quoi, ma belle ? »
« Moi aussi je t’aime, Nathaniel. »
« Moi aussi, MOI AUSSI ! Nate je … Je … je veux pas que t’ai le cafard. Parce que si t’es triste, je saurais pas comment te consoler, alors que t’as toujours été là pour moi. Je … T’aime Nathaniel. Pis on sera toujours avec toi ... »

Sans vraiment s'être vraiment fait invitée, Ambre avait violemment poussé la porte de la chmabre de son frère. Laïus bien maladroit et ridicule comparé à ce qu’elle aurait bien aimé lui avouer. Qu’elle le remerciait pour toutes ces années, tout ce temps ou il s’était occupé d’elles alors que leurs parents … Qu’elle était désolée, si désolée, pour Sarah, qu’elle avait appris à considérer comme sa sœur. En quelques secondes, elle venait de comprendre à quelle la vie pouvait être éphémère. Dans ce monde, une seconde suffit à gagner l’éternité ; mais en combien de temps un cœur meurtrit guérit-il ? Une semaine, un mois, une année, une vie. Et puis merde, elle pleura un coup. Elle déversa un flot de larmes sur les cheveux dorés de sa frangine, qui chialait tout autant. Sarah … Puis Nathaniel leur raconta tout l’avenir qu’ils avaient de bâtir ensemble : des enfants, un mariage, une vie meilleure pour les ‘Désaxés’, une égalité nouvelle entre les Hommes, un bonheur inépuisable que chacun puisait dans cet amour réciproque, cet espoir de changer le monde, cette liberté fraîchement acquise à qui les deux premiers facteurs donnaient des ailes. Non. Non, la vie était une chienne. Pourquoi avoir privé Nate de ce bonheur ?! Nathaniel Withmore, était-il un garçon tellement formidable, tellement exceptionnel que la vie avait décidé de le jalouser et lui faisait les pires crasses possibles ? Il ne méritait pas … Pourquoi lui, alors que sur terre des milliers de pourris en tout genre sévissaient, étendant leur voile de vices perfides sur une jeunesse fraichement débarquée, pervertissant les âmes les plus candides ! C’était une réalité ; la vie était une rivière de merde qu’on traversait, la bouche ouverte. Une vérité beaucoup trop écrasante pour une enfant de huit ans, qui serrait de toutes ses forces sa petite sœur contre elle, comme dans l’espoir de la préserver de cet univers merdique ou justice n’est faite que dans les bandes dessinées quand un journaliste enfile sa cape et un collant bleu … Puis, cette crainte du futur et ce mal-être se transforma en haine. Rage, Colère, Rancœur. Ils n’avaient pas le droit. Ils n’avaient pas le droit Bandieu ! Pas le droit de modeler ce monde déjà pas tout rose à leur manière, le faisant pourrir un peu plus chaque jour de l’intérieur. Elle ne les laisserait pas faire ; une goutte d’eau dans l’océan ; Ambre Withmore qui se rebelle ; une gamine qui veux faire évoluer le monde. Quelle ironie.


«Ho, la petite Withmore ! Au fait, on m’a dit que ton frère se fringuait avec des loques et mettait des colliers à piques, comme le clébard de mes vieux … Vous êtes si pauvres que ca ? »
« Laisse moi passer idiot, mon frère vaut cent fois mieux que toi ! Lui il n’a pas besoin d’enquiquiner les plus jeunes pour se sentir viril, au moins ! »
« T’as dis quoi là ?! Tu vas t’excuser ! Et puis nan tout compte fait, ta famille doit avoir quelques ressources pour que tu puisses te peroxyder les cheveux de cette manière … Hey, d’où tu t’incrustes toi ?»
« J’arrive directement du pays des Bisounours mangeurs de connards qui lynchent méchamment quiconque insulte les siens. Et ouais la famille c’est sacré. C’est toi qui vas t’excuser maintenant, immonde bâtard. Donc si tu veux pas un joli maquillage made by Mohamed Ali, tu parle meilleur à ma frangine. »
« Et tu t’es crut ou, connasse de planche à pain ? Tu vas rien comprendre quand j’vais te … BOUARFH ! »

Coup de sac à dos, remplit au préalable par deux dictionnaires, trois quatre livres quelques cahiers. Ainsi qu’une boîte de pétard, mais ca pèse pas lourd sur la gueule d’un connard. Ca rime donc c’est vrai. Toujours est-il que ledit jeune homme, ayant soudainement perdu son sarcasme, porta les mains à son nez comme pour en stopper l’abondant filet rouge qui en suintait. Quand la petite brune qui lui faisait face, brandissant une pierre, lui gueula un « Casse toi d’ma vue sale enfoiré, et puis moi au moins j’peux dormir sur le ventre Bandieu ! » il jugea préférable de ne pas insister. Après avoir hurlé une lamper d’insultes supplémentaires, Ambre se tourna vers sa blondinette de petite sœur. Une lueur inquiète dans ses yeux noisette. Et de deux rimes. Depuis quelques temps, elle savait qu’Eryn était sujet aux moqueries et brimades de ses camarades, comme Nathaniel l’avait été avant elle. Comme, elle-même, Ambre l’avait été. Sauf que la demoiselle avait apprit à se défendre, à coups de poings et d’insultes. Eryn, la douce et gentille Eryn, encore trop timide pour riposter. Ambre avait déjà fait quelques crasses à ceux qui l’embêtaient, rayant un scooter par-ci, brûlant un cartable par là, mais cela semblait ne pas suffire. Depuis peu Nate commençait même à s’en mêler … Les deus ainés ne tôleraient pas que la petite Eryn se fasse chahuter, et un bon nombre de corrections s’annonçaient. Le fait qu’on puisse s’en prendre à sa petite sœur pendant son absence était tout bonnement insupportable. La famille c’est sacré nom de dieu ! Dicton qu'il faudrait certainement inculquer aux parents ... Mais merde ! Incappables de défendre leurs gosses ... Mais ce qui mettait la petite Amby' encore plus folle de rage, c'était qu'ils se bornaient à croire que tout se passait pour le mieux, allant même jusqu'à accuser leurs propres enfants de se faire mal aux même afin d'attirer l'attention. Withmore ca rime pas avec masochiste messieurs dames.
Les parents continuaient de fermer les yeux, sourds à la détresse de la jeune Eryn ? Très bien, Amby allait entrer en scène alors !


« Eryn si … Si on t’embête, je veux savoir ok ? Que les choses soient claires, dès que tu as un problème, n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui, je veux que tu nous en parle. A Nate ou moi, au choix. Mais reste pas comme ca dans ton coin ma mignonne. On passera ç tabac ceux qui te font chier, fais moi confiance. »

Sourire protecteur, elle replaça une des mèches blondes de sa sœur derrière son oreille, et tourna les talons, un peu gênée par cette soudaine explosion d’amour fraternel. Comme à chaque fois qu’elle mettait à nu ses sentiments envers Nathaniel ou Eryn, elle se sentait un peu … mal à l’aise. Non pas qu’elle ait honte de l’amitié qui l’unissait au reste de la fratrie, non, non et non, mais elle se sentait un peu … Niaise, en prononçant des paroles qui suintaient l’amour de cette manière. Mais malgré son malaise, le premier con qui oserait froisser sa petite sœur allait en prendre pour son grade … Un volontaire ?
Sinon pour elle ca, se passait plutôt bien niveau social ; on osait plus la charrier sur sa famille, et les rares têtes brulées à s’octroyer le droit de la charrier de manière pas très sympas y perdaient des plumes, naturellement. Alors du coup on lui foutait la paix. On la craignait même un peu … Mais le respect n’est-il pas en partit basé sur la peur ? Dans ce cas, c’était plutôt pas mal qu’on tourne la tête dès qu’elle venait à se pointer ou qu’on lui serve un grand sourire mielleux à chaque fois qu’elle partait dans une de ses tirades incroyablement froide et cynique si jamais ont avait osé s’opposer à ses idées politiques. Car oui, la petite Amby’ n’avait pas peur de gueuler haut et fort sur quiconque trainait les Désaxés dans la boue. Par la suite, on finit par lui dire qu’afficher de telles idées était plutôt risquer de nos jours. D’abord offusquée, elle finit par accepter le fait qu’il était plus intelligent de se faire le plus discret possible afin de ne pas se faire remarquer, pour mieux manifester par la suite. Petite parenthèse à part, nous commençons à nous égarer. Je disais donc que la vie sociale de la jeune brune se passait pour le mieux au sein de son école. Avec les profs c’était pas la même histoire … Ca devait sûrement venir du fait qu’elle n’écoutait absolument rien en classe … ? Non pas que la belle gamine manquait d’intelligence, mais quel intérêt y a-t-il a répondre bêtement à un questionnaire tout aussi stupide que l’enseignement qui le soumettait, à ce qu’il pensait être une classe de petits robots, tout juste bons à apprendre par cœur théorèmes et déclinaisons ? Ca lui passait royalement haut dessus de la tête, pour tout vous dire … Bien sur c’est papa et maman qui n’étaient pas contents ! Devoir signer presque toute les semaines un mot du genre « Ambre préfère dessiner dans son cahier plutôt que d’y marquer sa leçon » ou « Vôtre fille juge plus utile de griffonner quelques bouts de chiffons plutôt que d’écouter en classe ! ».

-Ambre, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?!
-C’est pas des bouts d’chiffons d’abord, c’est un mélange entre le bustier de la robe phare de cet automne et la nouvelle jupe du défilé de Gala, remixé aux couleurs de l’été dernier, MERDE A LA FIN !!


Et … Ouais. Qui aurait crût que Ambre Withmore, le garçon manqué de la classe, se découvrirait une passion pour la mode ? Mais le mieux, c’est qu’elle était très douée en dessin. Elle chipait un des magasines de sa mère, observait pendant une dizaine de minutes la rubrique ‘mode’, puis recopiait le tout en classe dans son cahier de brouillon. Un prof d’Art Plastique se serait tout simplement extasié devant ces dessins ; mais les parents Withmore jugeaient préférable de les jeter dès que leur fille avait le dos tourné. Je vous laisse imaginer la réaction de la gamine …

« QUOI ?! VOUS LES AVEZ MIT A LA POUBELLES ?! BANDE DE COOOONAAAARDS !! »
« AMBRE ne me parle pas comme ca, je suis ton père ! Vas dans ta chambre, tu es punie, et pour un bon bout de temps crois moi ! »
« M’en fiche, allez vous faire foutre, mes dess… »

Elle n’eût pas le temps de finir sa phrase. Une claque lui enflamma la joue droite. Le regard embué par les larmes, elle se mit à sangloter en disant que ses cahiers étaient tout simplement une des choses les plus à ses yeux, que promis elle écouterait en classe, que les mots avaient dépassé la pensée … Mais rien n’y fit, son père resta glacial et sa mère intraitable. La joue en feu, bouillonnant de rage, elle leur hurla qu’elle ne voulait plus jamais les revoir et s’enfuis en courant. Elle passa la porte, longea la rue, puis tourna à droite, puis à gauche, continua tout droit, traversa pour atteindre la rue parallèle, manqua de se faire écraser par une voiture puis … Se retrouva complètement paumée. Si seulement elle avait pensé à prendre son manteau déjà ! Les rues n’étaient pas sûre pour une fillette de dix ans … Et y’avait cette bande de type pas très net qui commençaient à la fixer avec insistance. C’est là que la miss se rendit compte qu’elle avait fait une belle connerie. Elle regarda à droite, puis à gauche. Elle ne reconnaissait plus rien … Complètement désorientée, elle sortit de sa torpeur quand on lui tapota vivement l’épaule. Faisant volte face, armant son petit poing, elle prit son air le plus féroce …

« Aaaaaaambre ? »
« Nath ?! SI TU VIENS POUR ME RAMENER A LA MAISON C'EST MO... »
« C’est à toi, je me trompe ? »

Il lui tendit aussi trois petits cahiers, tout revêtus d’un plastique bleu afin d’éviter de les abimer. Ses cahiers !! Ses cahiers de dessin ! Nath avait dût fouiller les poubelles pour les retrouver … NAAATH ! Sans hésiter, Ambre se jeta dans ses bras. Son cher grand frère avait dut suer sang et eau pour elle ! C’est de bonne humeur que la petite Withmore accepta que son grand frère la ramène au domicile familial. Ou elle fût copieusement engueuler, réprimander, rabaisser … En soit, tout était rentré dans l’ordre ! C’est en s’endormant le soir, le sourire aux lèvres, qu’elle songea au joli t-shirt qu’elle avait vu dans le magasine « Punk’s World » et à la machine à coudre qui trônait dans le grenier, au milieu d’un bric-à-brac monstre. Demain, dimanche, se tiendrait le marché ou elle pourrait se fournir en textile … Il devait faire du S Nath ?






« Avoir beaucoup d'amis, c'est n'avoir point d'amis. »


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CREDIT •• Faith (Obsession27)

PSEUDONYME •• Freedent, la Patate quoi ♥️
PRENOM •• Akéboom
AGE •• 13 ans
FORUM •• Bas j'le connais depuis un bout de temps, grâce à Momo est ses pubs XD. Le Design' est tout simplement génial, le concept très innovant, donc cette fois c'est la bonne :109:
CODE •• Niark, vite, trouvez-le ou les membres du staff vous mangeront !


Dernière édition par Ambre Withmore le Jeu 30 Sep - 18:57, édité 13 fois (Raison : *meurt meurt meurt*)
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